- Que peux-tu nous dire de ton histoire d'engagement dans le monde ?
Chez mes parents il y a un dessin que j’ai réalisé quand je devais être en CE2 ou quelque chose comme ça, où je me suis représentée avec mon père et où dans la bulle qui part de mon visage j’ai écrit « papa c’est quoi la politic ? » (avec la faute d’orthographe). J’ai grandi dans un milieu militant et engagé et petite, sans comprendre quoi que ce soit à la politique (au sens premier et large du terme) j’avais compris que ça devait être quelque chose de très important (vu comme ça avait l’air de l’être pour mes parents !). J’ai donc toujours baigné dans ce milieu-là et par la suite mes engagements associatifs se sont faits dans cette continuité-là.
- Quel sens de cet engagement avec d'autres, pourquoi avec d'autres, pourquoi dans le monde ?
L’Histoire on ne la vit pas tout seul mais ensemble. Adoucir un peu ce monde c’est notre combat à tous, on est tous sur le même bateau !
- Quelles questions cela te pose ?
Ma mission en tant que volontaire entre dans le cadre de l’éducation au développement. L’une des questions que je suis amenée à me poser est donc celle de comment sensibiliser et toucher un public nouveau. Plus j’avance et plus il me semble que le travail de conscientisation passe d’abord par le changement de sa propre vision de l’Autre ; finalement c’est le travail de compréhension qui me semble devenir primordial. D’ailleurs, on le retrouve au CCFD-Terre Solidaire avec l’importance de la notion de «dialogue » dans le partenariat !