Cette entreprise se base sur le regroupement des paysans, leur suivie  et la défense de leurs droits en vue de l’amélioration des conditions de vies et de travail. Cette visions syndicale intéresse plus les initiateurs de Mapto, eux mêmes fils de paysans pour qui « les cultivateurs étant les piliers du développement de la société, et du pays mais sont cependant victimes d’une extrême pauvreté » c’est en cela que la nécessité de grouper les cultivateurs pour les former sur les méthodes et moyens à  utiliser en vue de l’obtention d’un bon rendement, d’une part et les informer sur leur droits et leur devoirs. Ce qui  leur permettra de se situer dans la société et de se défendre. L’accueil des participants a eu lieu dans la salle de conférence du siège de MAPTO à Sokodé. La présentation de l’historique  de la société, suivie de la relations des motivations qui ont aboutis à la  fondation de la dite institution, suivie des buts et objectifs, et les difficultés rencontrés on faits l’objet des échange s entre le personnel et les visiteurs. Ceci a permis à ses derniers d’avoir une vision plus claire de la sortie, or paire qu’ils viennent effectuer, marquer par la diversité des activités à visiter et des connaissances à acquérir face un tel exposé.          De là, le voyage fut prolongé vers LAMA-TESSI, une localité située à plus de vingt kilomètre s  au sud de Sokodé . Une parfaite ambiance de joie et de rire régnait dans les taxis brousses sur le trajet. Place à la découverte du magasin de stockage des récoltes réservées exclusivement pour la semence. Ce magasin fourni  aux cultivateurs et aux personnes désireuses de se procurer des céréales sélectionnées. VALENTIN KONSANGAN fondateur et président MAPTO s’est chargé personnellement de guider le groupe. Il conduit ensuite ses hôtes a la ferme agricole de l'association . Les cultures sont faites sur plusieurs hectactars et sontcomposées de céréales : riz soja mais… et des tubercules, manioc, ignames.  

 

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Ce qui au départ était considéré comme une simple visite, commence à impacter les jeunes surtout du Togo, qui s’étonnent de la présence et de l’exploitation massive et réussie des espaces cultivables au nord du Togo, zone peu rentable. L’immensité de tout ces champs visités révèlent  les efforts consentis par MAPTO et du combat qu’il mène pour la réussite de ses  projets. C’est aussi la preuve du dévouement des fondateurs de cette ONG et de ses collaborateurs, dans le souci du développement agricole au Togo et de la lutte contre la famine et la pauvreté par la suivie des paysans,  à travers l’agriculture, facteur principal du développement économique du Togo. L’emploi de la main d’œuvre pour l’entretien des cultures constitue dans le même temps un moyen de freiner le chômage qui chaque année ne cesse de croitre. Pour les jeunes visiteurs, c’est une opportunité de découvrir une auto-entreprise merveilleusement réussie et capable de se hisser  au niveau des sociétés publics, jusqu’ici les seules considérées dans leur pays. Une vision nouvelle s’ouvre alors à leurs esprits, dont l'envie d’en découvrir plus et d’apprendre augmente, un véritable engouement à l’agriculture. Pour les jeunes étudiants , c ' est l’affrontement entre l’ancienne vision qui consiste à s’instruire, avoir des diplômes et de s’assoir derrière un bureau et l’idée de l’auto emploi se fait sentir dans des regards perdus que lançaient les jeunes. Cette situation fut de courte durée car  la pensée de l’auto-entreprenariat séduit d’ailleurs tout les participants comme  l’exprime Augustin  : «en ce qui  me concerne , notre visite a MAPTO m'a beaucoup  intéressé car des jeunes comme  nous en  avons  besoin pour  faire avancer le Togo, notre patrie. Par cette découverte  plusieurs jeunes ont vu l'utilité de la terre qui nous  nourrit AUGUSTIN élève en terminale au lycée de Pagouda. ».Les idées commencent par germer, et les visages eux s’illuminent, la salle de restaurant ou se passait les discussions se détend tout en dégageant une énergie de confiance de soi et positivité qui s’éteignaient dans les cœurs par le désespoir et le chômage et les difficultés qui en decoulent. Une autre voix de survie vient de frapper aux portes tout en redonnant des lueurs d’espoirs ; c’est possible de créer, de faire des projets  et la capacité de les réaliser pour son propre compte. Mais des questions se posent : comment commencer ?ou et comment se procurer les moyens nécessaires pour y arriver ?Mr VALENTIN KONSAGAN tente alors d’apporter des éléments de réponses à ces inquiétudes. Il raconte les circonstances difficiles et époustouflantes dans lesquelles l’ONG MAPTO a vu le jour, tout en exhortant les jeunes togolais à oser quelque soit les épreuves peu importe le temps que 

cela mettra, la réussite s’ensuivra. Ce discours si émouvant fait alors objet de débat dans le quel tout le monde devrait donner son avis ses impressions et objectifs sur l’ensemble de la visite.bon nombre n’ont pas caché leur émotion face a  toutes ces riches découvertes. Si certains n’avaient rien à dire, les mots n’ont pas  manqué  à Joseph : « notre visite à MAPTO m'a vraiment interessé. Par cette visite j’ai pris conscience que tout  le monde peut s'auto-employer. Par là j’ai vu que le travail de la terre est très productif même si nous le trouvons pénible et péjoratif. Les petits agriculteurs sont cependant délaissés  . Les cultivateurs  par manque de moyen sont victimes  de maltraitence vis à vis de certaines personnes peu aisées. J'encourage de telles actions notamment celle des jeunes de France qui nous aident à changer la place de la bureaucratie dans la mentalité de la jeunesse togolaise. En nous tournant vers l'agriculture nous pourrions diminuer le taux de chômage qui reste très élevé. BEDJETINA Massama-Esso Joseph étudiant a l'université de kara -TOGO

Les jeunes togolais, étaient tout simplement ébailli au regard d’une telle entreprise agricole aussi réussit de surcroit dans un pays trop « bureaucratique » comme le leur ; un véritable « déméningément »comme le dirait l’écrivain nouveau romancier DANIEL LAWSON BODY. Joie , satisfaction, prise de  conscience, telles sont les mots qui résument cette aventure qui  n’a durée qu’une journée.