Le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement – le C.C.F.D.-Terre Solidaire – a choisi d’être le partenaire de tous ceux qui combattent la pauvreté et l’injustice. Son maître mot c’est de refuser l’inacceptable, dans un monde ou près d’un milliard de personnes souffrent encore de la faim, soit plus d’un humain sur 8. Et son slogan affirme : « la faim et la misère sous toute leurs formes ne sont pas une fatalité : c’est un scandale de notre monde » ! Et si les causes de la misère sont multiples, aucune d’elles n’est insurmontable. La démarche du CCFD est de laisser à chacun de ses partenaires ses propres responsabilités. Il ne s’agit pas de fournir un apport quel qu’il soit, mais d’aider ces partenaires de terrain à concevoir et à réaliser leurs propres projets, et donc à produire eux-mêmes leur propre développement.

Conformément à la phrase de Dom Elder Camara, défenseur des pauvres et des opprimés du tiers-monde, archevêque brésilien de Recife : « Les choses ne changeront vraiment chez nous que lorsqu’elles auront changé chez vous ! », le C.C.F.D.-Terre Solidaire investit dans la première source de richesse du monde : et c’est l’humain. Aussi bien là-bas qu’ici : pour que la situation des pays pauvres change, elle doit trouver l’intérêt et le soutien de citoyens éveillés ici. Aussi, le C.C.F.D.-Terre Solidaire conjugue trois modes d’actions complémentaires au service d’une seule mission, qu’est la solidarité internationale. Tout d’abord, autour de projets internationaux de développement, menés avec les partenaire locaux, le C.C.F.D. soutient plus de 460 de ces projets dans 63 pays du Sud et à l’Est. Avec chacune de ces organisations partenaires, il développe des projets sociaux, économiques et éducatifs, qui visent à réduire la pauvreté. Parallèlement, il met en œuvre des actions de sensibilisation et d’éducation au développement auprès du public français, pour bâtir une société mondiale solidaire. Enfin, il entreprend des démarches de plaidoyer auprès des décideurs politiques et économiques français et européens, pour que des règles injustes – ou l’absence de règles – cessent de pénaliser les populations du Sud, et que des lois puissent être votées afin de protéger et de favoriser les efforts de développement des femmes et des hommes de ces pays.

Pour agir sur les causes profondes de la pauvreté, le C.C.F.D.-Terre Solidaire a développé un savoir-faire, une analyse et des stratégies spécifiques pour renforcer la solidarité internationale. En soutenant les réponses concrètes de ses partenaires, il renforce plusieurs thématiques sur lesquelles ceux-ci travaillent : la souveraineté alimentaire, le partage des richesses financières, la promotion d’une économie sociale et solidaire, l’égalité femmes et hommes, la prévention et la résolution des conflits, et les migrations internationales. C’est la raison pour laquelle la campagne du temps de Carême 2015, de sensibilisation et de collecte du C.C.F.D.-Terre Solidaire interpelle le public sur la nécessité urgente d’agir sur les causes de la faim et de la misère. Et, à cette occasion, 35 partenaires, responsables de programmes de développement dont il soutient le travail dans les pays du Sud, témoignent dans toutes les régions de France, entre le 7 et le 22 mars.

Dans notre département, c’est le Philippin Rodélio, de l’association Mouvement Populaire pour la Paix à Mindanao qui évoque le travail de ce collectif d’organisation pour défendre le droit des populations indigènes du sud de l’île de Mindanao, et qui, dans un contexte de guérilla, agit avec le gouvernement pour un processus de paix. D’autre part, les 14 et 15 mars, le public est invité à répondre aux sollicitations de la collecte organisée un peu partout ; et dans bien des lieux, des enveloppes toute prêtes sont à disposition pour les dons de chacune et de chacun. Il suffit de les retirer et d’y glisser sa participation. Le mot d’ordre de cette campagne est : « Pour lutter contre la faim, tout le monde peut faire un geste ! ». Eh bien, notre geste est donc attendu !