L'économie de communion a été lancée par Chiara Lubich du mouvement catholique des Focolari en 1991 au Brésil pour diminuer le fossé séparant riches et pauvres. Basée sur la communion des biens, la fraternité, la gratuité et le partage, l'économie de communion place l'humain au centre de ses priorités. Appelée aussi économie du don, c'est également un style de vie, une façon de vivre en communion avec les autres. Privilégier les relations interpersonnelles et introduire le don dans l'économie sont cœur de ce mouvement.

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La base du mouvement est fondé sur la foi religieuse mais le mouvement et ouvert et peut travailler avec des personnes non religieuses ou d'autres confessions « tant qu'elles ont de bonnes intentions » nous explique un représentant de l'Association Nord-Américaine de l'Economie de Communion lors du FSM.

« Investir ton temps et ton âme à une cause.»

(intervenant-e de l'atelier Economie de Communion, FSM 2016)

Le mouvement promeut la solidarité avec les employés de l'entreprise. Il s'agit d'être à l'écoute de ses employés, d'être ouvert à leurs décisions. L'environnement de travail, la beauté et l'harmonie des lieux sont aussi des principes clés de cette économie. L’honnêteté financière, notamment par rapport aux taxes à reverser à l'Etat est également primordiale.

Logo_Edc-25_fr.jpgLes bénéfices générés par l'entreprise sont divisés en trois parts et utilisés pour :

- investir pour le développement de l'entreprise

- aider les personnes défavorisées

- former à la culture du don : une partie des bénéfices est dédiée à la communication pour faire connaître cette économie notamment sur les réseaux sociaux. Le but du mouvement est de diffuser la culture de l'économie de communion dans les réseaux des universités catholiques, et des églises en Amérique du Nord notamment.

« Il y a plus de joie à donner qu'à recevoir »

(intervenant-e de l'atelier Economie de Communion, FSM 2016)

Se basant sur les mêmes valeurs que l'économie sociale et solidaire, l'économie de communion essaie de développer ses liens avec le mouvement de l'ESS européen. La prochaine étape est de tisser des liens avec les entrepreneurs sociaux.

Pour plus d'informations sur l'Association de l'économie de communion Nord-Américaine, visitez leur site internet : https://eocnoam.org/, et sur le réseau français : http://economie-de-communion.fr/