J’ai déjà dit combien la rencontre avec le pape François en janvier 2014 fut pour moi un événement « décoiffant ».
Par ses paroles, surtout son humour, ses gestes et ses initiatives lisibles par tous, il est devenu un personnage incontournable du dialogue mondial.
Il a vraiment invité l’Eglise catholique à se mettre au service des plus pauvres dans le monde : pour ce faire il suggère des changements radicaux dans l’Eglise mais aussi dans les systèmes sociaux, économiques, financiers qui gouvernent la planète.
Il a rappelé que l’engagement du chrétien ne s’enracinait ni dans un programme politique, ni dans une spiritualité désincarnée, ni dans des dogmes absolutisés… Mais bien d’abord dans une relation confiante avec Jésus, mort et ressuscité, témoin de la Bonne Nouvelle : celle de l’Amour de Dieu pour tous.
Le pape ne fait pas que des heureux. C’est plutôt bon signe !
Je reçois comme un appel en ce jour anniversaire de son élection : qu’ai-je fait pour incarner telle ou telle de ses interpellations ?
Qu’ai-je changé dans mes comportements ?
Qu’il s’agisse de la solidarité avec les plus fragiles ici ou dans le monde; Ou bien de ma participation plus responsable à la vie de la cité ? Ou encore de mon effort pour transmettre les suggestions pontificales, y compris aux plus réticents dans la communauté catholique ? Ou des temps d’intimité avec la Parole de Dieu ?
Lors de chaque rencontre, le pape François demande à ses interlocuteurs de prier pour lui.
Que ma prière pour lui se fasse action pour humaniser le monde!
Guy Aurenche