Une trentaine de bénévoles à la rencontre des passant-e-s, des dizaines de discussions plus ou moins encourageantes durant 2h30, des personnes au profil très divers passant par les isoloirs, 3 paquets de pains au lait engloutis, 217 bulletins de vote "Prenons le Parti de la Solidarité" et UN moment convivial, associatif et militant pour faire du lien entre nos délégations et avec nos ami-e-s d'Oxfam, du Secours Catholique et de Peuples Solidaires.

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Mention spéciale pour celles et ceux qui sont venu-e-s de tous les coins (Ain, Isère, Loire, Haute-Savoie, Savoie) pour être acteurs de cette mobilisation, que ce soit en interne le matin ou en public l'après midi. Et un remerciement particulier à Bruno et Georges du Rhône qui ont fortement contribué à la préparation de ce RDV.

Ce RDV dans l’espace public et auprès de nos concitoyens a permis de promouvoir les propositions de nos organisations, sur le partage des richesses et la fin de la pauvreté, la justice climatique et la souveraineté alimentaire ainsi que sur le respect des droits humains et l’accueil digne des migrant-e-s (voir l’ensemble des propositions sur le site dédié : www.solidarite2017.org ); Ce 18 mars fut ainsi un lancement réussi de la Campagne en Rhône-Alpes…et qui donne le ton : des craintes et des espoirs !

« Ma fille va voter pour la première fois et je suis inquiète. Il faut oser parler politique en famille »

« L’évasion fiscale ? Trop pointu, ça ne me parle pas ! »

« Vous n’y arriverez jamais, vous êtes de doux rêveurs et en plus vous vous en mettez plein les poches ! »

« C’est bien d’élever le débat (…). La solidarité est tout simplement primordiale »

« Certes il y a les politiques…mais c’est bien de voir ce que vous faites, vous êtes un bout d’espoir ».

Voilà, parmi tant d’autres choses, ce que nos bénévoles ont pu entendre. Les échanges avec les passant-e-s, ont permis de confirmer que notre société était à la fois dans un moment de doutes (scandales de corruption, fossé entre politiques et citoyens, utilité réelle du vote) mais également de « résistance » (volonté de ne pas se laisser déposséder, valoriser ce qui se fait de bien, tenir bon sur la solidarité avec les personnes les plus vulnérables).

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Une après-midi qui donne du grain à moudre à nos équipes bénévoles, pour que d’ici au mois de juin, elles aillent à la rencontre des citoyens et des candidats afin de promouvoir un monde meilleur et possible. C’est aussi là le sens et le rôle des associations de solidarité internationale et de citoyenneté, en ce moment plus que jamais. Alors, en tant que citoyens et militants du CCFD-Terre Solidaire, et comme le disait le slogan du jour à Lyon, continuons à « exiger notre temps de parole »