Le concurrence de l'agenda sportif pouvait laisser présager une faible présence pour cette soirée. Pourtant, ce sont environ 40 personnes qui sont venues partager d'abord un apéritif typé palestinien. Au milieu des jus de fruits, et des cakes, on a pu goûter du za'atar, un mélange d’épices traditionnel du Moyen-Orient qui est particulièrement consommé au Liban et en Palestine. Il se compose de thym, de sumac et de sésame. Le sumac est un arbuste qui possède des baies. Ces dernières renferment de petites graines brunes au goût acidulé. Du pain trempé dans l'huile d'olive puis saupoudré de za'atar a permis de rentrer dans la soirée.
Pendant ce temps d'accueil convivial, des produits palestinien et israëlien, vaiselle, sacs, tissus ….. ainsi que de la documentation étaient à disposition de tous. Les producteurs sont des partenaires importants du CCFD Terre Solidaire.
Il a fallu interrompre les différentes conversations pour commencer la soirée. 5 personnes ayant participé à des voyages étaient là pour présenter le sujet.
A l'aide de cartes, de films courts et de photos, un rappel sur la création de l'état israélien en 1948 et sur les familles palestiniennes chassées pendant cette période a été fait. A chaque étape de la soirée, des partenaires du CCFD Terre Solidaire, rencontrés sur place, ont été présentés. Les initiatives de ces derniers dans ces moments difficiles ont bien permis de se rendre compte de l'espoir dont ils sont porteurs.
Le deuxième grands volets de la présentation a été la colonisation de la Cisjordanie. Les exposés très imagés ont largement participé à la bonne compréhension de la situation complexe sur place.
L'actualité récente a également pu être abordée grâce à une militante qui revenait d'un voyage en mai dernier.
Enfin, dans la salle, deux étudiantes palestiniennes, en stage pour un mois à Grenoble, ont également pris la parole pour compléter et répondre aux différentes questions poser par l'assistance.
Cette soirée riche d'informations et d'échanges a permis de prendre amplement conscience de la situation vécue, par les palestiniens et par les israéliens.
Mais maintenant, notre conscience nous interpelle : « mais en rentrant maintenant que tu sais que vas tu faire pour participer à la paix?