Par Bernadette(01)
Suite à une visite sur place en février 2013 et à des informations de la Plateforme des ONG pour la Palestine
Le Néguev représente 60% de toute la surface d’Israël et 8 % de sa population. La population de ce territoire se répartit entre : 200 000 bédouins / 200 000 juifs ashkénazes / 200 000 juifs arabes. Les Ottomans avaient reconnu les droits des Bédouins. A la crétaion de l’Etat d’israël, en 1948, les Juifs ont déporté les Bédouins, les ont fait fuir des villages qu’ils habitaient (car ils vivaient en semi-nomadisme) et leur ont concédé une zone fermée au nord-est du Neguev : le Syiag sous loi martiale jusqu’en 1960.
Les Bédouins originaires des autres régions du Neguev ont été dépossédés de leur propriété car selon la loi des absents, ils n’ont pu reprendre les terres dont ils avaient été chassés en 1948. Ces Bédouins vivent dans des villages « non reconnus » par l’Etat israélien, dépourvus d’électricité et d’accès à l’eau potable et du moindre service public, bien que citoyens israéliens. Certains vivent donc sur ces terres depuis des générations et en sont propriétaires, d’autres y ont été transférés de force par les autorités israéliennes dans les années 1950. Et ils sont de surcroît sous la menace permanente de démolition, car considérés comme ayant construit sans permis que de toutes façons, ils ne pourraient jamais obtenir Il y a maintenant 35 villages non reconnus où vivent 80 000 bédouins. Même dans les villes ou villages reconnus, il y a une gande différence dans le dévelopement et les infrastructures avec les villes et villages juifs.
D’après le « Prawer plan » approuvé en septembre 2011 par le gouvernement israélien, puis le 25 juin 2013 au parlement israélien il est prévu « la règlementation de l’habitat bédouin dans le Néguev » :
- en créant 7 villes dans lesquelles les Bédouins devraient aller vivre, niant leur droit de rester sur leur terre et leur mode vie d’élevage et de transhumance.
- Ces citoyens israéliens seront bientôt confrontés à un choix imposé : quitter leurs villages après compensation partielle (selon certaines conditions) ou être expulsés.
- Si un Bédouin refuse ou n’a pas droit à une compensation, il ne pourra pas contester son expulsion et la destruction de son village devant la justice.
associations telles que Adallah dont un des responsables, Thabet Abu Ras, sera dans la région Rhône Alpes la semaine du 18 au 25 novembre. tions régulières de ses villages et refuse de les abandonner, soutenus par des
Vous pouvez agir pour manifester votre opposition à ce plan en écrivant à François Hollande avant sa visite en Israël et en Palestine les 18 et 19 novembre :