Dans un lieu convivial, nous étions quelques-uns venus à la rencontre d’Ernestine, arrivée du Bénin depuis une petite semaine, pour présenter l’association « SIN DO » qui œuvre pour le droit des femmes.
SIN DO signifie en béninois « ça émerge de la base »
Ernestine commence par souligner le courage des femmes béninoises qui travaillent la terre, élèvent les enfants … sans avoir droit à la parole. Il fallait que les choses changent, nous dit elle et que les femmes puissent être autonomes.
L’association a commencé par prêter un peu d’argent aux femmes pour l’achat de semences … puis mis en place d’autres projets comme l’éducation. Cela leur permet de dialoguer et d’acquérir une meilleure connaissance de leurs droits.
Rien est imposé aux femmes, ce sont- elles qui proposent, trouvent des solutions et témoignent dans les villages.
Puis Ernestine a évoqué la traite des enfants. En raison de la pauvreté dans les villages, les petites filles sont placées dans des familles d’accueil pour qu’elles soient éduquées, parfois, elles sont soumises à un mariage forcé… très souvent abusées sexuellement.
Des ateliers de formation sont ouverts pour ces enfants apprennent le tissage …
Elle terminera en précisant qu’elle a plaisir à faire cela, même si ce n’est pas facile, mais elle est encouragée quand elle voit le sourire sur le visage des femmes !