Retour à la campagne chez IRDS (Integrated Rural Development Society). Long échange ce matin avec les militantes et militants. Puis visite sur le terrain où des femmes Dalit nous redisent la précarité de leur situation économique. Sans terre, elles travaillent comme journalières agricoles, 10 jours par mois seulement, pour 100 roupies (1,5 €) la journée.
Une partie des locaux d'IRDS. En pleine campagne.
Réunion avec le Staff d'IRDS.
Les méthodes de mobilisation (pétitions, manifestations, occupation des terres sont ici éprouvées depuis plus de trente ans, avec obstination. Il reste pourtant des obstacles : mobiliser des femmes nécessite toujours de convaincre les maris ; il faut aussi surmonter les divisions entre Dalit provoquées par les manipulations des promoteurs.
Rencontre avec les femmes en lutte pour la rétrocession des terres Panchami dans une cour d'école sous un Banian.
Portrait de femmes.
Ce qui les motive et maintient le mouvement dans la non-violence, c’est la conviction que leur lutte pour les terres Panchami est légitime et légale. Toutes les décisions de justice leur sont favorables, mais généralement pas appliquées.
Sur les terres Panchami (tout le terrain cultivé en arrière plan).
Commentaires
1. Le Lundi, juillet 20 2015, 21:13 par Beatrice
Votre voyage et votre témoignage à travers ce blog m’éveille à de nouveaux horizons.....mais me renvoie aussi à nos rencontres au Brésil avec ces mêmes luttes communautaires, ces mêmes espoirs et ces mêmes drames....et la révélation du vrai sens de la solidarité et du partenariat.
A bientôt
2. Le mardi, juillet 21 2015, 06:46 par gilles 28
sur vos photos, les femmes sont assises par terre; les hommes sont sur des chaises; et les immergés sont soit sur des chaises soit au sol et pas toujours dans la même situation que leurs partenaires. Est-ce vraiment qu'un détail, et pourtant ces femmes mènent un combat digne et respectable.