Le gros problème des pêcheurs est la ressource halieutique surexploitée par les pêcheries industrielles étrangères. Pour les transformatrices (détaillantes), également problème d’approvisionnement, car les usiniers et mareyeurs, qui travaillent pour l’exportation, se servent en premier. En conséquence, la population a de moins en moins accès au poisson pour se nourrir. Le but du Comité est de convaincre l’État pour limiter les abus. Il s’agit aussi de réfléchir à une gestion durable de la ressource. Le Comité a un an.

Rencontre avec Rokaya, responsable du Centre de la Sirène pour les transformatrices.

Il y a 134 femmes inscrites, et 80 régulières. 6 sont responsables des achats et des ventes. Les transformatrices s’occupent du salage, du séchage et du filetage du poisson, et des œufs de mulet (poutargue, très appréciée dans le bassin méditerranéen. Ce groupement des femmes transformatrices a été créé par Mauritanie 2000 en 2003 et a permis d’assurer la formation, l’alphabétisation, et l’organisation des femmes entre elles, et l’ouverture du centre. Cela entraîne un changement de mentalité au niveau de la famille. Les femmes ont des revenus et peuvent scolariser leurs enfants. Le gouvernement prend conscience, grâce à la mobilisation des femmes, que les usines minotières provoquent beaucoup de gâchis de poisson.

Le gros problème des pêcheurs est la ressource halieutique surexploitée par les pêcheries industrielles étrangères.

Rokaya