Cette aire marine protégée (AMP) a été créée en 2004, par décret ministériel. Elle couvre 174 km2 Elle comprend les dépendances maritimes de la commune, un bras de mer ainsi qu'un important réseau de mangrove.

Ses objectifs principaux sont de protéger la biodiversité et les écosystèmes, les lieux de ponte et d’alevinage, d'améliorer la productivité de la pêche dans la région et les retombées socioéconomiques pour les communautés locales.

Dans ce contexte, la mangrove qui s'était dégradée, bénéficie d'opérations de replantation effectuées par les femmes qui y travaillent (ramassage de coquillages). Nous nous associons à elles ce matin.

Après le transport en pirogue jusqu'au site de plantation,

Bintou et la mangrove

Bintou qui est la présidente des femmes coquillages, trace les lignes sur le sable que nous devons suivre pour planter les propagules (qui sont des gousses/ boutures de rizophora).

Les sacs de propagules

A 35 nous en avons planté 14000 en 2 heures.

En 2 semaines les racines s'implantent, après 3 mois les feuilles sortent, en 10 ans la taille "adulte" est atteinte.

Depuis 2004, plus de 90% de la mangrove a été replantée.

Cette journée de travail en commun avec les femmes de la communauté (dont nous avions partagé le quotidien la veille) nous a vraiment plu: nous n'avons pas seulement observé mais fait avec. C'était la volonté de nos partenaires: nous faire expérimenter le quotidien de familles de la communauté, avec tous nos sens en éveil, pour ensuite en discuter ensemble, analyser nos ressentis et les idées qui ressortent de cette "immersion" de terrain. C'est le "U process", une méthode chère à Moussa MBENGUE, notre partenaire de l'ADEPA. Toujours partir du terrain... #EducationPopulaire