Départ matinal vers Iwik, petit village de pêcheurs traditionnels, dans le nord de Nouakchott, qui fait partie du Parc National du Banc d’Arguin. Après plus de 2 h de « goudron » (belle route goudronnée), il restait 35 kms de piste. Petite pause à un campement d’éleveur pour déguster du lait de chamelle. Et quelle piste chaotique, dans ce désert aux arbustes rabougris où nous ne percevons aucun repère. Mais Farida est une excellente guide et le chauffeur un as du volant. Nous arrivons à Iwik, accueillis par des familles dans le « rhaïma » (tente fixe) avec un thé. Bien que souriantes, les femmes demeurent réservées. Puis, elles nous emmènent visiter leurs deux coopératives de femmes, où elles fabriquent des bijoux avec des arêtes de poisson.

Accueil à Iwik

Le village d'Iwik

Une lanche sur le banc d'arguin

Sortie en mer en lanche, sur une mer calme, où Farida et l’éco-guide Sidi Ely nous parlent de la vie du Banc d’Arguin et de ses pêcheurs.La lanche est une barque à voile latine héritée des pêcheurs espagnols. C’est l’unique embarcation utilisée par les Imraguens (autrefois, seule ethnie de pêcheurs de Mauritanie). Nous observons des oiseaux (pélicans, flamants roses…). Nous visitons le village fait de maisons aux toits de tôle ondulée, et d’abris bâchés. Sol de sable fin jonché de plastiques, comme partout. Nous dînons d’un très bon « thieboudienne » avant d’aller nous coucher à l’auberge (grande salle meublée de sofas, sans douche mais toilettes sèches.

Bertrand, figure de proue sur la Lanche

Farida et le poisson séché