Le Père Dominique Nicolas a été aumônier diocésain du CCFD-Terre Solidaire de 1991 à 2000 ?
En 2019 lors de l'accueil de Vilma - partenaire du Guatemala
Les bénévoles se souviennent ...
Quelques pépites, du bout de chemin fait avec Dominique au CCFD…
Au moment du départ de Dominique, je ne peux m’empêcher de penser à un autre départ, quand il s’est agi pour lui de quitter sa responsabilité d’aumônier diocésain du CCFD qui n’était pas encore "Terre Solidaire" si je me souviens bien, …. C’était vers le début de ce siècle. J’étais le président récent et enchanté de travailler avec lui. Dominique avait épuisé tous ses mandats réglementaires… Il avait accompli ses 9 ans, et il rechignait discrètement à partir. Nous partagions ses réticences, car il apportait tellement. Il avait la capacité de faire le lien entre les thématiques du CCFD et les textes de la Bible, éventuellement un peu d’hébreu pour faire comprendre le désert ou l’exil… Il faisait aussi très bien le lien entre l’ici et là-bas, au point de solliciter les équipes du CCFD pour des actions locales (repas pour les exclus à Noel ou au jour de l’an je ne sais plus… ).
Il a consenti à partir. Je me souviens de l’argument qu’il avait fini par trouver : « c’est une tellement belle mission, que celui qui viendra après moi aura beaucoup de chances.. »
Je me souviens de la soirée à Saint Jo avec une partenaire sud-africaine… Ses propos un peu techniques sur l’organisation de son association déconcertaient le public venu pour une rencontre vivante. Dominique avait fait l’interface, refaisant de la parole de notre partenaire une belle leçon d’espérance. Je ne me souviens plus s’il nous avait accompagné un soir dans une boite de jazz de la rue Condorcet. J’aime à croire qu’il était avec nous.
Je me souviens d’une animation portée à deux à Mirebeau, matériel rangé dans sa voiture... A vrai dire peu de choses sur l’animation, mais sur le contrôle de gendarmerie à l’entrée du bourg où il avait du souffler dans le petit tube de l’alcootest. Il était négatif ! C’était l’époque où il conduisait lui-même les animateurs dans les paroisses lointaines.
Je me souviens des désarrois de Paulette, la première présidente de la délégation de Côte d’or, quand une animation prévue et bien calée était déstabilisée deux jours avant par une illumination de Dominique, un texte, un dispositif d’animation, qui obligeait à tout rebouger. C’était une époque papier, sans informatique… Il lisait tout et faisait son miel. Je pense que Dominique a vraiment consolidé le CCFD dans l’Eglise diocésaine, en travaillant à sa reconnaissance dans toutes les instances… Merci à toi…
J’en profite pour saluer les acteurs du CCFD de cette époque : François Patriat, l’aumonier d’avant, Xavier Courtois celui d’après… Et les deux autres présidents qui ont travaillé avec lui: Paulette Jouin et Bertrand Gourry.
Pierre
Un jour j’avais demandé au Père Nicolas qui était responsable d’une action qui avait été retenue lors d’une réunion. Il m’avait répondu que chacun était responsable, chacun devait se sentir responsable. Depuis je pense souvent à cette phrase qui engage tout chrétien à voir où se place sa responsabilité
Monique et Claude
En 1975, au temps où le CCFD n'était pas encore "Terre Solidaire", nous sommes devenus proches voisins à Dijon... ignorant que Dominique venait tout juste d'être ordonné prêtre ! Un voisin plein d'attention à nous-mêmes et à nos très jeunes enfants. Nous découvrons à la lecture des témoignages précédents son investissement au CCFD.
Françoise et Jean-Paul
"Deux souvenirs de Dominique m'ont accompagné dans mon humble cheminement : Cette parabole qu'il nous commentait: le tisserand qui, du mariage de fils multiclores, parvenait à obtenir un gris unifié... Et cette prière: "Seigneur, je suis une cruche vide qui ne demande qu'à être remplie." Dominique, tu as tant donné, aujourd'hui sois comblé.
Jean-Paul Cubaynes
Lire l'article sur le site du diocèse : https://www.diocese-dijon.com/actualite/deces/56553-rappel-a-dieu-du-pere-dominique-nicolas/