17 mars: 7h00 : Lever, toilette, petit déjeuner, le tout dans un quasi silence qui en dit long…
8h20 : Embrassades dans la cour de Gilliette et Bernard… merci de votre accueil chaleureux.
Qu’il est beau et sympathique ce réseau de bénévoles… véritable réseau d’amis…
Le TER 17753 est à 9 h 25… le temps de faire un dernier petit tour dans Tonnerre, et nous sommes sur le quai de la gare… voie 1… Aussitôt annoncé, le voilà qui débouche de la courbe venant de Paris, freine bruyamment, s’immobilise. Nous embarquons. La valise est lourde…Nous prenons place l’un à côté de l’autre. Coup de sifflet strident de l’employé de la gare, le train s’ébranle, prend de la vitesse… au revoir l’Yonne … ses animations, ses rencontres, ses partages, ses visites, ses douces collines verdoyantes…
Le paysage défile, les gares s’égrainent les unes après les autres… les rails nous bercent, moment de douce somnolence, entre rêverie et… bruit fracassant des trains croiseurs qui font sursauter Lbeiga… dur retour à la réalité !!
11h23 : arrivée en gare de Chalon/Saône… salle des pas perdus un homme s’approche de nous avec son insigne de diacre : « Je cherche une Mauritanienne accompagnée d’un membre du CCFD terre Solidaire… » « Ah ça tombe bien, c’est nous ! ».
Francis, l’aumônier de l’Equipe d’Animation de Saône et Loire après une présentation rapide, nous conduit au Désert …
« C’est loin ? » « Non à 10 km… »
« Ah bon… Lbeiga a quand même mis 4h d’avion pour en venir ! »
Arrivés sur place, ce n’est pas un désert qui nous attend, mais la jolie Maison Diocésaine de Saône et Loire tenue par les sœurs de la Salette.
Martine, Geneviève, Francis et Philippe (Bravo à l’équipe de Saône et Loire pour l’égalité femme / homme) et Céline s’empressent d’accueillir Lbeiga. Pour certains ce sont des retrouvailles puisque déjà rencontrés le 7 mars à Belfort… Elle n’est donc pas en terre inconnue… mais en bonnes mains…
Après le repas et la visite du local de l’équipe, Francis a la gentillesse de me reconduire en gare non sans un dernier adieu à Lbeiga…
Dernier adieu… qui sait ?
Merci Lbeiga pour ton sourire, ta bonne humeur, pour tes conférences, tes réponses à nos questions, jamais fatiguée, pour ton engagement, tes étonnements, tes questions, tes moments de prière que tu prenais (bel exemple de ta relation avec ton Dieu Allah) pour tout le travail que tu accomplis dans ton ONG, Mauritanie 2000, auprès de ces femmes dont tu as le souci.
Tu nous as montré, durant ces quelques jours l’importance de soutenir les propres projets des partenaires…
Merci Lbeiga, tu nous as tous enrichis. DC