Nouvelle journée à Montréal. Une partie de notre délégation est partie rencontrer les éditions Bayard Canada. Il abrite les rédactions des Explorateurs, Les Débrouillards et de Curium. Tous sont des magazines de vulgarisation scientifique à destination des publics âgés de 6/10ans, 9/14 ans et les 14/17 ans pour le dernier. Ils étaient 5 de la rédaction à nous acceuillir directement dans leur salle de réunion. La bonne humeur et la joie de la rencontre étaient également autour de la table.

Leur philosophie n’est pas étrangère au réseau français des Petits Débrouillards, car c’est elle qui, après une rencontre au Québec a permis la création de notre réseau. Pascal Desjours et Alexandre Keledjian, encore membres de notre réseau aujourd’hui étaient allés les rencontrer. Après un tour de présentation nous avons commencé à échanger autour de nos pratiques de médiation scientifique. Nous avons également présenté le fonctionnement, les programmes développés, les activités mise en place par les Petits Débrouillards en France. Nous avons beaucoup partagé sur les nouvelles thématiques que nous abordons, notamment : « Etre humain vivre ensemble ». Cela nous as permis de prendre conscience de la valeur des période longues et les réflexions inclues par le travail de la presse écrite. En miroir, ils nous envient nos échanges directs, continus avec les publics et la difficulté qu’ils ont à animer les débats qu’ils peuvent lancer dans leurs journaux, mais qui ont lieu entre leur lecteurs.

Ils ont souligné l’impossibilité qu’ils avaient à communiquer avec les scientifiques « officiels » du gouvernement, sous les mandats de Harper. En effet, le gouvernement avait mis en place, avec l’appui du parlement, l’interdiction de communication entre scientifiques et journalistes. Depuis le changement de gouvernement , le premier ministre Justin Trudau a fait lever ces interdictions. Néanmoins, cette situation a duré pendant plus de dix ans, ce qui a totalement éloigné, dans les cultures de travail et les relations, presse et science gouvernementale. Aussi la situation s’améliore, légalement, mais culturellement, prendra plus de temps.

Beaucoup de discussion se sont nouées autour des climats sociaux français et canadien, et les conséquences que cela pouvait avoir sur les sujets que nous abordons, que ce soit en face à face avec le public ou dans la rédaction.

Ces échanges riches et constructifs nous ont beaucoup plus et nous ont ouvert vers de nouvelles perspectives. Le plaisir de la rencontre, partagé, s’entend largement ici. Une chose est sûre, nos proximités ont animé tout les échanges.

Une deuxième rencontre est prévue le 15 août ou nous rencontrons le reste de l’équipe absente pour cause de vacance.

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Source : Délégation FSM 2016 Québec - Petits Débrouillards