Le christianisme est-il en état d'insurrection pour réunir des états généraux?
En y participant (j'intervenais sur la question "notre monde a-t-il encore besoin de prophètes?") j'ai eu le sentiment que le terme d'ébullition conviendrait mieux.
Sur des sujets très controversés ("la femme est-elle condamnée à servir les hommes?", "le mariage entre personnes du même sexe", "l'avenir des prêtres") comme sur des thèmes plus paisibles ("la vérité. La confiance..."), mais non moins fondamentaux, des représentants de divers courants des communautés chrétiennes ont pu s'exprimer et débattre.
Bravo la diversité!
Ce qui n'empêcha ni la prière de ponctuer une nuit toute entière, ni l'ouverture d'une porte d’Église qui séparait depuis cinq siècles les catholiques et protestants, ni la musique d'être à l'honneur.
Bravo la diversité!
La "catholicité" des églises chrétiennes se vit aussi à travers la volonté de se rencontrer, non pour "tomber d'accord" dans un faux unanimisme, non pour construire une "contre culture" chrétienne à opposer aux cultures du monde, mais pour vivre la diversité des Évangiles, et les exigences d'une vraie rencontre avec le monde complexe et pluriel.
Oui, un beau moment de rencontre et d'approfondissement.

États Généraux du Christianisme (Strasbourg du 12 au 14 octobre 2012) : Qui croire? Que croire?