Le mercredi 20 novembre s’est déroulé ce que nous avons appelé un « événement CCFD » à Montpellier au domaine de la Providence, prêté par l’agglo de Montpellier.
A partir de 16h des ateliers ont permis à ceux qui nous avaient rejoints :
- de s’initier aux contes centrés sur l’Afrique et la question de la terre racontés par Marie Odile Pontac et Anne Cauvel,
- de participer à un atelier d’écriture où les acteurs étaient invités à faire courir leur plumes sur une thématique proposée par Mylène Audemar, l’animatrice du groupe,
- enfin, un dernier atelier, sous la houlette de Nathalie Laporte et Jean Marie Despeyroux, proposait une initiation à l’expression corporelle par le biais de la danse.
Vers 18h une table ronde construite autour de Lidia Ruiz Cuevas, notre partenaire
venue du Paraguay, dont l’action s’inscrit dans la mouvance de Via Campesina
contre l’accaparement des terres, a permis d'échanger avec Joseph Leblanc
d’Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières, sur son expérience en Amérique
latine tandis que Robert Kissous évoquait la question de l’accaparement des
terres en Palestine
Après un temps de partage du repas tiré du sac, la chapelle du domaine
accueillait trois groupes de musiciens et un de danse.
« Les chorégiens », une chorale de plus de 30 personnes, dont une grande partie d’enfants et de jeunes, nous promenait autour de la méditerranée, de l’Italie à l’Occitanie, tout en faisant une incursion en Amérique latine.
Puis le quatuor d’Atarraya nous livrait des morceaux du folklore colombien, dopé par le dynamisme de sa chanteuse Marina. L’assistance gagnée par le rythme se mettait à danser et notamment notre partenaire Lidia.
Ensuite un émouvant conte africain était narré par Jean Marie Despeyroux et dansé par Nathalie Laporte avant de laisser la place au Gospel University Choir qui nous a fait terminer de façon endiablée, dans la joie manifeste des choristes, une journée événementielle de qualité
Peut être que le public n’a pas été à la hauteur de nos espérances en nombre mais à ceux qui ne sont pas venus, on peut dire sans hésiter : « qu’est-ce que vous avez raté ! »
José FORNAIRON