C'est à l'occasion du 17 octobre sur Reims, lors de la journée mondiale du refus de la misère que des bénévoles du CCFD-Terre Solidaire, accompagnés par des étudiantes licence pro Métiers de l'insertion et de l'accompagnement social, ont permis d'attirer l'attention de ceux qui passaient devant le stand (sur les migrations) par :
* des définitions (cf ci-dessous) à relier avec les termes
(extrait de la liste de termes) Migrant - Réfugié - Sans-papier - Etranger
(définitions correspondantes, dans le désordre)
=> J’ai fui mon pays où j’étais en danger afin de demander l'asile : c'est-à-dire obtenir une protection
=> Je ne possède pas la nationalité du pays où je vis
=> Je me suis déplacé pour m’installer dans un lieu autre que mon lieu d’origine
=> Je ne suis pas en règle du point de vue de l’administration (française)
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* des situations qui font réagir
comme par ex
"J’ai des travaux de jardinage que je n’ai plus la force d’effectuer moi-même. En me renseignant à la mairie, j’apprends que je n’ai pas le droit de faire appel à mon voisin africain « sans papier » qui vient de se voir refuser le statut de réfugié."
Qu’en pensez-vous ?
--> Marie, qui a tenu un peu le stand, est agréablement surprise que des personnes adultes, jeunes se soient arrêtées, aient pris carrément position en donnant leurs arguments.
--> justine a préféré ce temps d'aller à la rencontre des personnes pour avoir leurs avis sur ces situations proposées. C'est ce qui lui a permis d'échanger le plus.
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* un petit quiz
d'ailleurs, quelle serait votre réponse à la question
La part des migrants internationaux dans la population mondiale, depuis 40 ans, est :
croissante OU stable OU décroissante ?
et représente actuellement ........ %
Des discussions ont pu se prolonger avec "le défi de la paix" ou d'autres tracts, docs laissés aux personnes pour en savoir davantage.
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--> Certains élèves, non venus de leurs pleins grés, n'étaient pas forcément motivés à poser des questions, pas intéressés non plus sur le monde qui les entoure ou l'actualité et pour engager un dialogue. C'est aussi ce qui a marqué Justine, qui était un peu plus âgée qu'eux.
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Un extrait des propos, recueillis auprès de 3ème année de Licence Science Sanitaire et Sociale, dans leur cadre de Cours de Sociologie du territoire et des pauvretés (accompagnées de leur prof) :
" On n'a jamais vécu ce genre de pression !" " Je pense qu'il faudrait mieux les écouter et mieux les considérer"
" C'est intéressant de nous faire comprendre, sous forme ludique, les conditions de vie difficile des personnes en grande pauvreté"
" Il faut prendre un plus de temps pour pouvoir ECOUTER les personnes, car être dans la misère c'est un TOUT ! Ce n'est pas seulement manquer d'argent"
"J'ai connu un an de chômage, ça était dur mais moi, on m'a aidé donc je respecte ces personnes"