J’avais un peu peur car j’avais jamais fait ce genre d’expérience et ne connaissais pas au préalable le CCFD-Terre Solidaire. Il me semblait nécessaire d’avoir des connaissances sur l’association pour donner envie de s’investir aux personnes que l’on allait rencontrer.
Finalement, je l’ai très bien vécu ; de plus, vous étiez toutes assez dynamiques pour animer. C’est enrichissant de rencontrer autant de personnes, d’échanger et d’entendre leurs propres opinions, et amusant car on a fait différentes animations.
En résumé : Ça a été pour moi une expérience positive car j’ai appris beaucoup de choses, sur l’association (en préparant, par ex, dans la revue Faim et Développement magazine), ses actions et aussi sur moi-même (aller vers l’autre)…
Un message pour ceux qui se poseraient la question de vivre la même expérience :
Venez ! C’est une très bonne expérience humaine, on porte des messages par rapport à certains problèmes du monde et on voit qu’on peut tous agir à notre échelle.
Pour lier l’utile à l’agréable, on peut aussi participer au festival en écoutant des concerts, puisqu’on essaye de se relayer au stand, en voyant des troupes d’arts de rue…
Qu’est-ce que cette expérience t’a apporté ? qu’est-ce qui t’a le plus marqué ?
Ça m’a ouvert sur d’autres infos concernant le monde entier et dont on ne parle pas dans les infos classiques.
Ce qui m’a marqué est la bonne humeur, les réactions des personnes avec lesquelles on a parlé. Elles avaient envie de s’investir par la suite, de faire des petits gestes, de s’associer à l’association.
Et le 2ème C dans le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement (CCFD-Terre Solidaire), tu le vis comment ?
Par rapport au C de Catholique, c’était au début un frein pour moi. Au final, je me suis aperçu que c’était très ouvert et qu’il n’y avait pas besoin d’être catholique (ce qui était mon cas) pour défendre la solidarité internationale et adhérer aux missions de l’association.
Au niveau Développement Durable, tu en retiens quoi ?
Ça va au-delà de la protection de l’environnement et ça m’a permis de mieux me projeter, même si j’avais déjà quelques notions.
Ça peut être : développer une activité économique localement et qui respecte l’environnement (entreprise locale d’isolation avec le chanvre), en réinsérant des personnes en difficultés (coopérative agricole dans la région parisienne)
Par rapport aux actions prises au sein du festival, les toilettes sèches m’ont interpellé sur notre gaspillage de l’eau.
Au niveau Education Au Développement et à la Solidarité Internationale, tu retiens quoi ?
C’est à chacun de faire un petit geste – si tout le monde s’investit, au final, il y aura vraiment un changement positif dans les comportements, les mentalités (ce qui me vient à l’esprit, de suite, acheter commerce équitable, économiser davantage l’eau… même si dès fois ce n’est pas toujours facile et ça demande un effort).
J’ai davantage envie de m’investir au sein du CCFD-Terre Solidaire et continuerai sur mon lieu d’études (Toulouse) !
Commentaires
1. Le mardi, septembre 3 2013, 08:48 par Karine
Bravo pour cet engagement ! Tu es le bienvenu à Toulouse en tout cas ! Karine, AF sur la région Midi-Pyrénées Roussillon !