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Des Tarnais engagés dans le refus de la misère ont invité les 16 et 17 octobre Guy Aurenche, président national du CCFD-Terre Solidaire à venir témoigner de son engagement au service des droits de l’homme.
De nombreuses rencontres ont jalonné ces deux jours et toujours un même message : « par delà la peur et la morosité, il y a toujours une raison d’espérer, si nous savons regarder les signes d’un printemps naissant ! » 

Jeudi 16, nous étions 35 personnes à Notre Dame du Breuil (Albi) : membres de la collégialité et d’autres associations autour d’un repas / partage.  Moments d’expression et d’écoute très riches, dans une ambiance fraternelle :
« Nous sommes tous responsables des droits de l’homme. Dans le quotidien de nos vies, il faut s’interdire de déshumaniser, ce qui suppose qu’on se refuse d’étiqueter les personnes. Il nous faut casser les enfermements, face au « j’y peux rien », comprendre que nous sommes tous des sauveteurs en puissance. Il faut enfin que nous retrouvions le chemin d’une démarche politique avec l’exigence de travailler ensemble… »

Les jeunes du lycée Ste Marie, (premières et terminales) ont été invités à réagir sur le mot « solidarité » et à noter toutes les semaines un geste positif retenu soit autour d’eux soit dans le monde.  A l’occasion d’un reportage des paysans d’Haïti, organisés en coopérative pour la récolte et la vente des mangues (projet soutenu par le CCFD-Terre Solidaire) ils ont pu faire le lien avec le témoignage de jeunes de leur lycée partis au Bénin.

Conférence à la CCI de Castres devant une salle remplie, Guy Aurenche nous a fait réagir contre la banalisation des droits de l’homme. « Face aux problèmes criants du monde, face à la mondialisation qui nous rend dépendants les uns des autres, nous sommes déboussolés, alors, il nous faut redonner du sens à nos actions.  La déclaration universelle des droits de l’homme, créée en 1948 contre la barbarie, est un outil pour bâtir un monde plus humain, il nous faut refuser l’inacceptable et le partenariat est un chemin  ….
Alors, Utopie : certainement, boussole : c’est l’homme et sa dignité qui doivent en être la boussole. »
En conclusion, on retiendra ce cri « réveillons-nous, réveillons-nous, c’est le jour de l’homme ! »

Nul doute que Guy Aurenche aura  donné une bouffée de courage et d’espérance à tous ceux qui ont croisé sa route pendant ces deux jours.
Sachons détecter tous ces bourgeons qui annoncent le printemps !

Elisabeth Abadie

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