Autant de sujets qui ont été débattus autour de quatorze tables de huit personnes. A chaque mini forum, les participants ont fait état de la situation, réfléchissant à un idéal, proposant quelques solutions et la façon de les mettre en œuvre.
Deux heures et demi plus tard, après une pause buvette et causette, les différents groupes ont restitué leur travail et dévoilé en une minute leurs solutions au public.
Les grandes lignes émergentes de ces séances d’ateliers ont essentiellement porté sur la participation active des citoyens sur l’habitat, les démarches participatives, l’engagement dans le lieu de vie, vivre ensemble mais également sur le développement des transports publics et des énergies communes, la sobriété en consommation d’énergie et l’accueil des populations de migrants.
Les circuits de consommation courts et la favorisation des échanges entre ville et campagne sans oublier l’éducation et la formation à l’entreprenariat ont aussi été passées en revue. Idem pour le repérage des ressources locales, les ressources énergétiques naturelles et l’intégration nécessaire des jeunes dans ces démarches.
Après un repas tiré du sac, Christophe Abramovsky, a animé la soirée avec une conférence gesticulée sur le thème «le travail est un sport collectif».
Lors de cette intervention, la politique et le théâtre se sont mêlés dans un spectacle improvisé qui fait appel à l’expérience personnelle de l’acteur. C’est le principe de l’éducation populaire avec un mélange d’autobiographie, de contenu théorique, d’analyse, à l’aide d’une gesticulation scénique.
Autant d’idées riches émanant de citoyens et d’élus devraient permettre la mise en œuvre d’actions concrètes pour un avenir meilleur, plus responsable et plus citoyen. Un après-midi qui a démontrer qu’il était possible «Ensemble d’ inverser la campagne !»