Ils se sont donc pliés au jeu de questions proposées initialement au peuple de Sarayaku dans la forêt amazonienne équatorienne afin de déterminer ensemble les trois piliers qui fondent leur conception de la vie en harmonie (le territoire, l’environnement et les ressources naturelles).
Les voici :
De quoi sommes-nous riches ?
Qu’est ce qui nous appauvrit ?
Qu’est ce qui, pour moi a de la valeur ?
Qu’est ce qui pour la société a de la valeur ?
Est-ce que le fonctionnement de la société est en accord avec nos convictions ?
Quelle part avons-nous à prendre dans le fonctionnement de la société ?
Le résultat des échanges a été d’une belle richesse. Voici quelques phrases qui témoignent de toutes les discussions.
Nos richesses : optimisme de nos échanges, services publics, jumelage, partenaires
La société : liberté d’expression, d’opinion
Les valeurs de la société que nous voulons n’attendent pas l’évolution des valeurs boursières.
Vivre en harmonie avec les êtres qui nous sont chers.
Nous espérons une société où l’argent ne soit pas le seul pilier du monde de demain.
ÊTRE plus ou AVOIR plus ???
L’Humain d’abord, au centre.
Retrouver l’essentiel, les valeurs d’harmonie, d’équilibre, de solidarité, de simplicité, de respect des droits de l’Homme.
Travaillons à la recherche de nouvelles voies dans la relation avec les autres, avec les richesses naturelles, avec notre environnement.
Soyons tous des colibris !
Et vous, qu’auriez-vous répondu à ces questions ??
NB. Sources : Revue Projet, « Qui décide de ce qui compte ? » 2012/6 n° 331, CERAS. p.50
(Animation issue du guide d’animation « Les richesses autrement » 2013-2014)
