Dernière journée à l'île de Buton, un peu moins bousculée que les précédentes. Le matin départ pour un village de cultivateurs d'algues, Desa Palabusa. Les femmes étaient en train de trier les algues qui venaient d'être récoltées, une partie mise à sécher et une partie remise à l'eau pendant 15 jours pour "pousser". Les algues accrochées à un fil de 7 m de long, une fois séchées, sont vendues 1000 roupies la ligne, soit 8 centimes. Toutes ces femmes expriment l'espoir que leurs enfants puissent suivre des études pour devenir "mieux qu'elles", c'est-à-dire souvent, fonctionnaires. Une de leurs grandes fiertés est d'avoir obtenu que leur métier soit inscrit sur leur carte d'identité, grâce au plaidoyer de JPKP, le partenaire du CCFD -Terre Solidaire : cela leur donne accès à des subventions de l’état pour le matériel par exemple. Ensuite passage et déjeuner dans un petit village "balinais" de l'île de Buton, dans la famille d'Ibu Ketut et sa fille Krisantari qui nous ont accueillis très chaleureusement autour d'un repas délicieux préparé par Elsa Alriani (rencontrée il y a quelques jours au café Kalipeta, le café communautaire de JPKP) et sa maman. Moment de détente très chaleureux qui m'a permis de pratiquer mes rudiments d'indonésien. Pour finir, visite de la forteresse de Benteng. (B.A)
Rencontre des femmes "pêcheurs d'algues" selon les termes de leur carte d'identité, préparant en fait les algues pour les replanter en mer. Préparation des "plants" d'algues. Algues au séchoir. Séchoir d’algues. Travail de préparation des algues pour être replantées. La récolte des algues en mer. Une dernière photo " de famille" chez Armand et son épouse.