En cette matinée d'hiver du
samedi 13 décembre, nous nous sommes donnés rendez-vous à 9 H sur la
place du champ de foire de Montaigu pour participer à la collecte nationale
publique du CCFD – Terre Solidaire.
Notre stand est rapidement installé sous le kiosque près de
la maison de la presse, avec banderole du CCFD, puzzle disposé sur un chevalet
de peintre et deux tables de camping sur lesquelles nous disposons tracts,
journaux « Good News » et autres documents à destination du grand
public … sans oublier les urnes de la collecte.
Sous le ciel menaçant puis la pluie qui va faire son apparition en cours de matinée, les passants sont décidément bien pressés ! De temps à autre, nous essuyons bien quelques refus polis mais de « belles rencontres » nous remontent aussi le moral. Telle cette « vieille dame » en apparence mais à l'esprit jeune qui manifeste son sentiment de révolte face au scandale de la faim. « Comment est-il possible que des gens parmi lesquels des enfants meurent encore de faim à notre époque ? » Et qui nous encourage, nous bénévoles au CCFD – Terre solidaire, dans notre mission de lutte contre la faim et ses vraies causes ! « En ces temps d'appels multiples aux dons pour des motifs pas toujours justifiés (on ne citera personne!), vous agissez pour une cause noble ! Comment peut-on vous aider ? Continuez ! ».
Autre rencontre réconfortante : un jeune homme tout disposé à nous écouter sans craindre la pluie et le vent. Au fil de la conversation, nous apprenons qu'il soutient d'autres associations parmi lesquelles l'ACF (Action contre la faim) mais qu'il ne connaît pas le CCFD. Découvrant très rapidement que le CCFD – Terre Solidaire mène un travail complémentaire de celui d

e l'ACF en soutenant les petits paysans du sud qui sont les plus touchés par la faim dans leurs projets associatifs de maintien de l'agriculture familiale, grâce à des aides financières mais aussi des actions de plaidoyer dénonçant l'accaparement des terres entre autres, il ne tarde pas à nous dire : « J'ai l'habitude de mettre en place un prélèvement automatique pour les association que je soutiens. Est-ce possible au CCFD ? Un prélèvement mensuel de 10 € est-ce suffisant ? … Je n'ai pas de gros revenus ! ».
D'autres rencontres nous réservent leur lot de
surprises : une jeune femme au chômage qui nous dit combien c'est
difficile à vivre en période de fêtes, qui comprend notre action mais qui
regrette de ne pas pouvoir nous aider financièrement, une autre femme qui nous
répond « C'est fait ! J'ai déjà donné au Téléthon ! »,
le regard plein d'intérêt et d'écoute attentive d'une adolescente en
compagnie de ses parents… et bien d'autres encore.