La COP 26 (Conférence des Nations unies sur les changements climatiques) se tient du 31 octobre au 12 novembre 2021 à Glasgow, en Écosse.
Face à l’urgence climatique, le CCFD - Terre Solidaire y sera présent avec d'autres ONG du monde entier pour :
- relayer haut et fort les paroles de ses partenaires.
- défendre un manuel d'application de l'accord de Paris qui intègre le respect des droits humains et de la biodiversité.
- prôner des choix politiques qui baissent réellement les émissions de gaz à effet de serre au lieu de les compenser via de fausses bonnes solutions comme la compensation carbone.
En effet, plutôt que de réduire réellement leurs émissions de gaz à effet de serre, les gros pollueurs préfèrent les compenser en plantant des arbres à l'autre bout de la planète. Ils rachètent des surfaces agricoles à prix d'or ou en exproprient les populations locales qui ne peuvent alors plus cultiver pour se nourrir.
Non, planter des arbres à l'autre bout du monde ne réduit pas les émissions de gaz à effet de serre. Oui, cela a des conséquences dévastatrices sur l’environnement et les populations les plus vulnérables.
« les communautés paysannes ont perdu leurs terres, les pêcheurs ont perdu leur accès à la mer, les violations des droits de l'homme se multiplient » - Justicia ambiental, partenaire CCFD du Mozambique.
« en détruisant la forêt, ils anéantissent notre source de nourriture, mais aussi nos plantes médicinales et notre spiritualité »- Président des peuples Huni Kuin, Brésil.
« avec cette logique de détruire ici et de compenser là-bas, les dommages environnementaux continuent de s'intensifier » - Censat agua viva, partenaire CCFD de Colombie.
Ce que demandent le CCFD – Terre Solidaire et les ONG de développement :
- des projets agricoles et forestiers qui ne servent pas à monnayer des crédits carbone, mais permettent une vraie lutte contre la crise climatique,
- des systèmes agricoles et alimentaires qui permettent à tous de se nourrir, en privilégiant l'agroécologie paysanne et solidaire plutôt que l'agro-industrie.
Dans sa lutte pour la justice climatique, le CCFD – Terre Solidaire s'appuie sur des convictions longuement mûries avec ses partenaires :
- les dérèglements climatiques révèlent l’impasse de notre modèle de développement.
- l'eau, la terre, les forêts et l'air sont des biens communs vitaux et trop précieux pour être laissés entre les mains de la finance et des multinationales.
- une justice climatique doit être fondée sur l'équité, la solidarité et le respect des droits humains.
Pour approfondir ce dossier complexe, vous pouvez :
- en savoir plus sur l'action du CCFD – Terre Solidaire ici.
- lire son rapport « Compensation carbone : tout sauf neutre ! »ici.