Ce vendredi 17 avril, une quarantaine de personnes avaient répondu à l'invitation du CCFD terre solidaire pour appréhender le sujet de la finance solidaire.
Donner du sens à notre épargne...oui mais comment ?
Trois invités pour répondre à cette question :Paul Meunier nous présenta un exemple concret en nous parlant de la librairie de Poligny. Grâce à la mobilisation d'un groupe de Polinois qui a créé une société anonyme de 80 actionnaires, cette librairie a pu être rachetée et continue son activité. Aujourd'hui, un nouveau projet : celui de déménager dans des locaux plus spacieux., avec appel à de nouveaux actionnaires.
Pour Philippe Humbert d’Oïkocredit, le prêt est émancipateur. Après nous avoir rappelé que « crédit » vient du mot ‘Credo’ qui signifie « je crois « donc « je crois en toi et en ta capacité à rembourser» il nous assura que le microcrédit ça marchait car « si une femme ne rembourse pas son prêt, elle sait qu’à l’autre bout du monde, quelqu’un ne peut pas réaliser son projet. » Il nous énonça donc les 5 raisons d'investir dans l’épargne avec Oïkocrédit : L'impact social, l'engagement dans la durée, la proximité avec le terrain, la maîtrise des risques et la gouvernance coopérative.
Enfin, Christian WEEGER pour la SIDI rappela la naissance de la finance solidaire avec le lancement par le CCFD du premier fond commun de placement : « faim et développement » puis il présenta la SIDI (Solidarité Internationale pour le Développement et l'Investissement.)
Après avoir décliné les trois modes d'action solidaires : l'action d'urgence, l'aide au développement et le financement de proximité, il précisa que la SIDI n’accorde pas elle-même les microcrédits, mais prête à des structures faitières, qui regroupent des centaines de coopératives, et rappela que pour La SIDI il n’y a pas de crédit sans accompagnement technique.
Plus qu'un simple espoir, l’épargne solidaire représente aujourd'hui une arme concrète et efficace contre la faim. En rendant possible des initiatives partout dans le monde, elle permet à des femmes et à des hommes de se construire un avenir meilleur.
M.Elisabeth et Martine
