Nous y avons cru, et nous avons pris les moyens. Nous savons bien que nos moyens sont pauvres et nous les acceptons comme tels. Moyens en termes d’organisation : il faut du temps pour se réunir physiquement, pour tenir des conférences téléphoniques pour prendre les contacts nécessaires, il faut du temps pour laisser chacun prendre sa place dans un dispositif qui doit s’enrichir des compétences de tous, il faut du temps pour ne pas tout décider d’en haut. Il faut des financements, des ressources, des subventions et il faut donc prendre à bras le corps la fabrication des dossiers nécessaires. Il faut des idées, mais là nous n’étions pas pauvres, et je pense que cela se verra.
Le défi d’un tel rassemblement, c’est qu’il est porté à bout de bras par les bénévoles, à la différence d’autres manifestations que nous avons pu vivre. Je ne sous estime pas le souci de coordination, de vigilance, de mémoire d’appui de nos salariées en région. Mais la singularité de cet événement, c’est qu’il est piloté par une cohorte de bénévoles, qui ont tous tellement autre chose à faire, parce que la famille, parce que le travail, parce les autres responsabilités…Et c’est là que les choses deviennent passionnantes : nous organisons la fête du CCFD en n’y apportant pas seulement notre surplus de loisirs et de temps libre ou notre goût de la déco. Nous y venons avec toutes les joies de nos vies, toutes les souffrances peut être et c’est avec cela que nous allons construire l’anniversaire du CCFD-TS : avec nos limites, nos efforts parfois peu fructueux, mais aussi notre immense enthousiasme pour que
Pierre DURAND Délégué en Région du CCFD-Terre Solidaire