1- Nicelatte Niyongere du Burundi travaille à l’Agence de coopération et de recherche pour le développement (ACORD), qui est présente dans 17 pays africains.
« L’agriculture occupe 90 % de la population active et ce sont 80% de femmes qui assurent le travail des champs. Or en raison des lois inégalitaires, les femmes n’ont pas accès au revenu de la terre. Le droit coutumier ne leur permet pas d’hériter de leur mari. Avec ACORD, des femmes luttent contre ces discriminations. L’agence assure une formation et incite à s’impliquer dans la politique ou d’autres lieux de responsabilité et décisions. »
Nicelatte Niyongere était déjà venue en Alsace il y a 2 ans.
2- Jessica de l’association KWAT, créée en septembre 1999, aide les femmes de l’état Kachin (Birmanie) immigrées en Thaïlande à y trouver un travail et à faire respecter leurs droits.
L’association apporte aussi un appui humanitaire d’urgence dans les camps, et veille aux droits des femmes.
« Dans un contexte où la guerre a conduit à des déplacements de près de 100 000 personnes, KWAT se propose de former les jeunes femmes et hommes de cet état aux principes de la démocratie et des droits humains afin d’encourager la mobilisation citoyenne et de contribuer à une issue pacifique du conflit et des discriminations ethniques en Birmanie. »
3- Maria, la partenaire de l’association Indeso Mujer présentera son action en Argentine.
Son travail : l’assistance juridique et la protection des femmes victimes de violences, la formation et l’éducation avec l’animation d’ateliers dans les écoles, et du lobbying auprès des pouvoirs publics pour l’ouverture de refuges, afin de faire évoluer la situation juridique des femmes victimes de violences et éviter que les jeunes filles entrent dans la spirale de la prostitution.