Nous avons rencontré un ensemble de coopératives réunies dans un même lieu, sur des friches industrielles. Ce projet est soutenu par l'Institut national de technologie industrielle, propriétaire des lieux. Ces cinq coopératives sont spécialisées dans le textile (par exemple, l'uniforme blanc des enfants fréquentant l'école publique sont confectionnés dans cette coopérative) et partagent cinq salariés techniques afin de mutualiser les moyens. Dans la coopérative, il y a quatorze couturiers couturières membres de celles-ci. Ils ont un salaire égal mais qui reste faible. Les clients sont des designers qui leurs passent des commandes.
Nous avons rencontré La abuelas. Buscarita est une grand-mère de la place de Mai. Cette association a été créée pour retrouver les enfants disparus lors de la dictature (1976-1983) : 500 enfants disparus. Sa petite fille a été enlevée à 8 mois et retrouvée à 22 ans. C'est difficile pour ces enfants de se refaire une identité car ils ignoraient bien sûr qu'ils avaient été enlevé. Pour être visible, tous les jeudis, elles font le tour de la fameuse place de Mai avec un foulard blanc, symbole du linge enveloppant les enfants.
Soirée avec la découverte du tango argentin
Cécile et Christian
Commentaires
1. Le samedi, août 10 2013, 11:44 par Anne
Les enfants étaient enlevés dans quel but ? Ont-ils beaucoup de moyen pour les retrouver ?
2. Le samedi, août 10 2013, 20:29 par Catherine
Bonjour!
Petite visite quotidienne sur votre blog, c'est très varié et on comprend l'importance du rapprochement entre les hommes mêmes à des milliers de km. Votre présence est précieuse pour la suite à donner. On vous soutiendra sans réserve! Un bonjour à partager, et le tweet de notre pape François qui s'adresse presque particulièrement à vous :
<blockquote class="twitter-tweet"><p>Nous sommes tous des vases d’argile, fragiles et pauvres, mais dans lesquels se trouve le trésor immense que nous portons</p>— Pape François (@Pontifex_fr) <a href="https://twitter.com/Pontifex_fr/sta...">August 9, 2013</a></blockquote>
<script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
Hasta pronto
3. Le Dimanche, août 11 2013, 04:45 par Les immergés
Bonjour Anne
Merci pour ton commentaire. Les enfants étaient enlevés aux opposants au régime qui étaient ensuite assassinés. Les enfants étaient donnés à des militaires ou des personnes proches de la dictature qui ne pouvaient pas avoir d'enfant.
Pour en savoir plus regarde le lien suivant :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Grands...
4. Le Lundi, août 12 2013, 00:13 par Anne
Merci beaucoup pour le lien. Je vais essayer de retrouver le documentaire sur le sujet.
5. Le Lundi, août 12 2013, 12:14 par Laurenounette
Terribles, les conséquences identitaires de ces enlèvements ... Comment font-ils pour avancer avec cette histoire ? Sont-ils aidés ? Question d'ignorante que je suis : y a-t-il l'équivalent de nos structures d'aides psychologiques en Argentine ?
6. Le Lundi, août 12 2013, 14:54 par Les immerges
Bonjour,
Ce sont des psychologues de l'association des grands meres de la place de mai qui accompagnent psychologiquement ces enfants,des avocats sont aussi presents pour l'accompagnement judiciaire.
Le travail de reconstruction est souvent long.dans l'exemple de la petite fille de Buscarita elle a mis 5 ans apres l'avoir retrouvee, pour la serrer dans ses bras comme petite fille,
7. Le Lundi, août 19 2013, 12:12 par Laurenounette
Merci pour votre réponse :-)