Les amis de Perpignan, nombreux à avoir répondu à l'invitation pour ma conférence du 27 octobre, sont la preuve que la réponse positive s'impose. Oui! Dans les contextes de concurrence mondialisée où la violence devient la règle, la solidarité organisée par de vrais partenariats devient le modèle à suivre, non comme une pieuse action mais comme une règle de conduite politique, économique, financière et religieuse. La mondialisation ne s'humanisera que si l'on pratique le dialogue constructif et si l'esprit de la co-gouvernance s'impose sur le laisser-faire ou sur la violence. Les convictions sont essentielles pour vivifier cette démarche car il ne suffit pas de vouloir pour y parvenir, encore faut-il savoir pourquoi l'on prend le risque de la rencontre et de la co-responsabilité.
La Bonne Nouvelle chrétienne qui révèle notre capacité à la rencontre et au dialogue est, plus que jamais, l'un des moteurs de cette démarche. La confiance partagée n'est pas un rêve. C'est la réponse la plus réaliste aux défis d'aujourd'hui.