Pourquoi cette journée ?

On les appelle réfugiés, migrants ou déplacés climatiques ou environnementaux. Ils sont 26 millions chaque année obligés de prendre la route à cause des catastrophes écologiques. Ils seront 143 millions d’ici à 2050. Une fois de plus ce sont les pays les plus pauvres qui sont impactés par ces déplacements.

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La troisième journée de Solifest comme tous les jours a débuté par l’exercice matinal présenté par Sophie. Un moment de détente sur soi-même pour chaque participant, mais également un moment de détente collectif au tour de la solidarité, de l’accueil, de l’acceptation de l’autre. L’atelier présenté offre trois possibilités, un groupe favorable à l’accueil de migrants, un deuxième contre la venue de migrants et un troisième qui était observateur. Les participants ont travaillé en binôme et ont exprimé les côtés positifs et négatifs de l’accueil. Un observateur de chaque binôme a écouté et a rendu compte de l’échange à tout le collectif de ce qu’il a retenu.

Une heure plus tard, les randonneurs ont quitté le lycée pour parcourir huit kilomètres au cœur des marais. Un chemin semé d’embuches rappelait le parcours des migrants d’un point A à un point B.

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Pendant ce riche périple, les participants ont été invités à répondre à différentes questions d'un quizz, et plusieurs arrêts ont été observés sur différents endroits où étaient des informations, des photos et des images sur la thématique des migrations environnementales. Ensuite, un pique-nique collectif et partagé attendait les marcheurs. La randonnée riche en découverte du paysage vallonné a duré environ trois heures.

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Au retour dans l’après-midi, les participants ont pu vivre des temps d'atelier : une présentation de l'exposition sur les migrations de Démosthène, co-construite par le CCFD - Terre Solidaire ; un temps sur la question spécifique des déplacés environnementaux, illustrée par les témoignages de bénévoles CCFD de Bretagne et Pays de Loire qui reviennent d'une immersion avec le CCFD au Sénégal et en Indonésie ; la suite de l'atelier de batucade ; l'atelier de cuisine collective ; un temps spirituel inter-religieux, animé par les scouts, où les présents se sont mis en groupe pour échanger sur la cohabitation entre les religions.

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Il est intéressant de noter que 13 mineurs non accompagnés, des personnes migrantes vivant à Pont-Audemer et soutenus par l'association locale ANDA, sont venus se joindre aux activités de la journée. Ce fut l'occasion de moments très riches, des échanges informels, de témoignages, d'enrichissements sur le temps inter-religieux... Ces temps furent très forts et la journée n'aurait pas été pareille sans eux !

La soirée théâtre-forum sur les migrations environnementales s’est déroulée dans la salle de la Risle, dans le centre de Pont-Audemer. Au menu, trois saynètes interprétées par trois comédiens et un animateur principal et des interventions du public figuraient au programme de deux heures d’humour et de simulation, qui ont coloré ce grave thème des migrations. Cette soirée animée par la compagnie Macédoine, basée à Caen, a donné la parole au public afin qu’il exprime ses pensées face à cette problématique réelle, réfléchir comment agir à son niveau, vivre une bonne soirée et imaginer collectivement des solutions alternatives aux problèmes de ce monde.

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