Les festivaliers ont enrichi leur journée dans une marche de treize kilomètres. Un moment qui a permis aux uns et autres d’échanger sur différents sujets en cours de route. Le trajet doté d’un paysage magnifique, était aussi l’occasion pour les passionnés d'écologie de découvrir les villages traversés, un prieuré, des maisons typiques aux toits de chaume, puis le jeune agriculteur, Jonathan Duhamel, passionné spécialisé dans le maraîchage, en cours d’installation dans la commune de Saint-Philbert-sur-Risle.

P1180507 (2).JPG

Cécile (66).jpg

Cécile (59).jpg

Dès leur arrivée, les marcheurs ont été invités à assister à différents ateliers : Leticia et Pauline ont présenté leurs actions, respectivement au Guatemala et en Côte d'Ivoire. L'association Terre de Liens était également présente pour expliquer son domaine d'intervention : favoriser la création d'activités agricoles écologiquement responsables et socialement solidaires.

P1180578 2.jpg

Une soirée agro-écologique de haut niveau

A l’écoute de Jacques Caplat, agronome et ethnologue, c'est dans une salle archi-comble que les festivaliers ont clôturé cette journée dans une ambiance des plus attentives.

Le conférencier lance le débat avec une courte phrase. « L'agriculture n'existe pas, mais des agricultures». L'agriculture conventionnelle reste le modèle, très souvent politiquement arbitraire. L’une des causes de la baisse du rendement agricole est liée à la coupe des arbres. C'est l'un des problèmes dans ce secteur. L'augmentation de la productivité agricole est parfois liée à la main d'œuvre. L'utilisation des pesticides est la cause fondamentale de la disparition de la biodiversité. L'enjeu aujourd'hui est : Comment réduire l'émission de gaz à effet de serre ? Notamment lutter contre la déforestation, le tarissement des cours d'eau?

P1180588.JPG

P1180590.JPG

P1180592 2.jpg

En matière de climat, mieux vaut utiliser les produits et les techniques adaptés. L'élevage industriel est dangereux pour le gaz à effet de serre. Le Glyphosate est un problème complexe et fortement débattu sur le plan national.

La solution est de voir ce qui se passe ailleurs, pour s’en inspirer, histoire de réduire les maladies et autres phénomènes dans ce domaine. Il faut s'adapter à l'agriculture résilience. Pratiquer l'agroforesterie. Valoriser la main d'œuvre. Mettre des outils en place pour permettre aux agriculteurs de se conformer et ne pas les abandonner. Se mettre en réseau pour une mutualisation de leur prestation.

Mamadou Diallo

pour en savoir plus : www.changeonsdagriculture.fr

Terre de Liens Normandie : www.terredeliensnormandie.org