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Mauritanienne et âgée de 44 ans, Elbeiga Dahoud Ahmednah travaille au sein de l'association « Mauritanie 2000 » dans le domaine des ressources halieutiques. Animatrice, elle accompagne le Réseau des femmes qui vivent de la pêche artisanale, en les aidant dans leurs activités de transformation des ressources de la mer.

Carte_Mauritanie.jpgLe long de la côte mauritanienne, au nord de Nouakchott, d’anciens peuples nomades se sont sédentarisés dans des petits hameaux. Suite aux grandes sécheresses des années 70 et 80 qui ont décimé leurs troupeaux, ils se sont rabattus sur la pêche pour survivre. Totalement démunis, installés dans des cabanes sans eau ni électricité, ils pratiquent une pêche traditionnelle à pied et/ou en pirogue.

Le but de l'ONG « Mauritanie 2000 » est d’aider les villages à améliorer leur situation et ralentir l’exode, en tirant parti du potentiel de la pêche pour assurer l’alimentation et l’insertion économique des populations vulnérables. Elle intervient en particulier auprès des femmes :

- alphabétisation

- organisation et suivi de la production : notamment le développement de leurs activités de transformation et de commercialisation du poisson séché et l'amélioration de leurs conditions de travail.

- approvisionnement des marchés locaux en produits transformés.

- renforcement des capacités financières et techniques avec le suivi de 800 crédits solidaires en cours et la proposition de microcrédits pour développer des activités génératrices de revenus.

- défense auprès des autorités des droits des femmes et reconnaissance de l'importance de leur rôle.

Dans le cadre du programme « Femmes et pêche », ce projet soutenu par le CCFD – Terre solidaire permet ainsi d'accompagner 1700 femmes de Nouadhibou et Nouakchott dans leur lutte contre la pauvreté.

Accueillie dans le secteur de Cluny/Mâcon du 17 au 21 mars 2015, Elbeiga Dahoud Ahmednah témoignera de son action en Mauritanie grâce au soutien du CCFD.