Extraits de l'article de Jean Claude Gérez

Des favelas à l’Amazonie, un même combat pour le respect des droits

Lutter au côté des habitants des favelas de Rio de Janeiro pour les aider à défendre leurs droits au logement ... Voici l’une des nombreuses missions de la Fédération d’Associations de Solidarité et d’Education (FASE), partenaire depuis plus de 50 ans du CCFD-Terre Solidaire.

La FASE œuvre surtout en amont des problématiques urbaines, en accompagnant notamment des initiatives pour un autre modèle de développement dans différentes parties du Brésil. Y compris au cœur de la forêt amazonienne.

Deux programmes dans six régions du Brésil
« Nous souhaitons contribuer à la construction d’une société démocratique à travers des alternatives de développement durable, explique Léticia Rangel Tura, Secrétaire Exécutive nationale. Cela passe par l’inclusion sociale dans la justice, le respect de l’environnement et l’universalisation des droits sociaux, économiques, culturels, environnementaux et politiques. » Concrètement, le travail de la FASE s’articule autour de deux programmes nationaux : le programme « Droit à la sécurité alimentaire, agro écologie et économie solidaire » et le programme « Droit à la ville : villes justes, démocratiques et solidaire ». « Ces deux programmes se concrétisent à travers des actions concrètes dans six régions différentes du Brésil et sont suivis par des équipes régionales qui, chacune, développent leurs propres initiatives, en accord avec les réalités locales et la politique définie au niveau national par la FASE », précise la Secrétaire Exécutive.

Défendre les droits des habitants des favelas...
A Rio de Janeiro, trois personnes de la FASE suivent ainsi le dossier des expulsions forcées dans les favelas (bidonvilles) de la 2ème ville du Brésil avec six millions d’habitants. « Depuis plusieurs décennies déjà, les favelas de Rio de Janeiro, où vivent 22 % de la population, sont l’objet de convoitises de la part des spéculateurs immobiliers, explique Aércio de Oliveira, coordinateur du dossier sur les expulsions forcées… ».

En Amazonie aussi, la FASE se mobilise. Mais cette fois, pour accompagner les petits agriculteurs de la région du Baixo Tocantins, dans l’état du Para, dans leur pratique « extractiviste », autrement dit : vivre de la forêt tout en la respectant. « Notre travail dans cette région est fondamental, assure Leticia Rangel Tura, car il s’agit de protéger la plus grande réserve de biodiversité de la planète. Le rôle de la FASE est, en tenant compte des réalités locales, de promouvoir un développement durable à travers le développement structuré de l’agriculture familiale ». Une mission vitale face à l’avancée des monocultures, responsables de la déforestation…

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