FSM Tunis 2015Le Forum Social Mondial 2015 à Tunis vu par les bénévoles du CCFD-Terre Solidaire2019-11-26T10:06:38+01:00urn:md5:5a05d223a6a1272e0073c95b22ff2475DotclearAtelier Migrations: Frontex en action le 24 marsurn:md5:b0b131485b98d1737bac0af6065fa8702015-04-03T17:02:00+02:002015-04-03T17:02:00+02:00CCFD-Terre Solidaire <p>Frontex c’est depuis 2005 l’agence de de contrôle des frontières de l’UE dotée de moyens militaires et d’un budget en constante augmentation. Elle effectue notamment des interventions en mer pour intercepter les migrants sur la route de l’Europe dans le cadre d’une politique européenne d’externalisation des frontières et exclusivement sécuritaire.</p>
<p>L'entité juridique Frontex dispose de 2 possibilités d’intervention:</p>
<p>– en direct en signant avec un Etat hors UE un accord de travail (formation de gardes frontière, échanges de données et opération de retour conjointe).</p>
<p>– indirectement (en s’appuyant sur l’accord bilatéral signé entre un pays de l’UE et un pays hors UE).</p>
<p>On assiste donc à une sous traitance du contrôle migratoire à des Etats peu démocratiques en échange de rétribution.</p>
<p>Face à l’opacité dans l’actuelle Frontex opère et au non respect des droits fondamentaux des migrants (Art. 13 de la DUDH sur la liberté de quitter son pays), MigrEurope se mobilise et à lancé la campagne FRONTEXIT. Une expo pour exiger de la transparence et déconstruire les idées reçues en répondant à un Vrai/Faux sur 10 affirmations.</p>
<p><img src="https://blog.ccfd-terresolidaire.org/fsmtunis2015/public/frontexit-campagne-lancement-visuel-mail.jpg" alt="frontexit-campagne-lancement-visuel-mail.jpg" title="frontexit-campagne-lancement-visuel-mail.jpg, avr. 2015" /></p>
<p>Extrait du blog d'Océane Peltriaux, bénévole en Rhône-Alpes
<a href="https://ocece.wordpress.com/2015/03/28/fsm2015-atelier-migrations-frontex-en-action-24-mars/">https://ocece.wordpress.com/</a></p>L’Assemblée des femmes du 24 marsurn:md5:5ea3056022d288046f49d5e4c332837b2015-04-03T16:34:00+02:002015-04-09T16:46:43+02:00CCFD-Terre Solidaire<h4>L’Assemblée des femmes s’est ouverte en fanfare, au rythme des tambours et du slogan chanté à l’unisson : « So so so solidarité Avec les femmes, du monde entier ».</h4> <p>Cette cohésion s’est affirmée face à un élément perturbateur : un groupe de jeunes tunisiens s’était installé au fond de la salle ; jouait du klaxon pendant les interventions et l’un deux arborait une pancarte « Blaa blaa blaa ». Un des membres de l’équipe des volontaires tunisiens (équipe qui guide les participants et s’emploie au bon déroulement du Forum) est intervenu (un homme…). Suite à leur altercation, les femmes alentour ont répété en chœur « Dégage » au jeune tunisien (porteur de la pancarte) qui a été poussé à la sortie par l’assemblée ayant repris le slogan.</p>
<p>Mais cette unité n’a été que temporaire. D’autres perturbations ont rapidement eu lieu, cette fois au sein des participantes. Les femmes sahraoui ont, à de multiples reprises, par leurs chants, empêché les interventions des femmes invitées sur l’estrade. Un conflit entre les femmes marocaines et les femmes sahraoui a vite fait surface.</p>
<p><img src="https://blog.ccfd-terresolidaire.org/fsmtunis2015/public/OASIS/.P1000032_m.jpg" alt="P1000032.JPG" title="P1000032.JPG, avr. 2015" /></p>
<p>Les animatrices ont tenté de modérer les interruptions, allant jusqu’à ne pas redonner le micro à la représentante de l’Union Syndicale Solidaire pour le donner à une militante palestinienne (la cause palestinienne étant, selon un jeune tunisien participant, la seule cause réunissant tout le monde arabe). Mais cela n’a pas suffi, puisque suite à l’intervention palestinienne, les échanges virulents ont repris, et l’estrade a été investie par les marocaines et les sahraouis. La séance a dû être interrompue face aux échanges animés, à coups de drapeaux, entre les deux groupes de femmes.
Peu d’ateliers sur la communication non violente sont proposés au sein du Forum Social Mondial. Ils seraient peut-être à développer pour éviter ce genre d’échanges et de violence (latente ou non), reproduction de schèmes propres au système capitaliste décrié.</p>
<p><img src="https://blog.ccfd-terresolidaire.org/fsmtunis2015/public/OASIS/.P1000030_m.jpg" alt="P1000030.JPG" title="P1000030.JPG, avr. 2015" /></p>
<p>Reste à noter toutefois qu’en marge des « affrontements » entre sahraouis et marocaines, des femmes de différentes organisations se regroupaient, bras dessus-bras dessous, nouant leurs drapeaux ensemble. J’ai bien peur malheureusement que les fausses notes de cette Assemblée restent plus en mémoire que le rythme entrainant de la dynamique des femmes.</p>
<p>par Léa Gasnier, volontaire service civique en Ile de France</p>
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Retour sur l'atelier "Les multinationales et les droits humains, pour une mondialisation juste" du 25 marsurn:md5:2c40f6763c3da5d4446bfba5afac500d2015-04-03T13:08:00+02:002015-04-03T13:08:00+02:00CCFD-Terre Solidaire<p>Le respect des droits économiques, sociaux et culturels (DESC) et les droits humains sont-ils au programme en Tunisie après la révolution de 2011 ?!!
L'atelier était animé par l'UGTT : Union Générale Tunisienne du Travail, avec la participation de la CFDT : Confédération française démocratique du travail.</p> <p>Des entreprises multinationales ont utilisé la responsabilité sociale des entreprises, RSE, pour leur image de marque, mais ce n'est qu’un alibi pour exploiter les ressources matérielles et humaines.
Les visites sur le terrain en Tunisie, par des syndicats nationaux et internationaux, ont mis en évidence les manquements des entreprises aux textes de l'organisation internationale du travail (OIT): refus du dialogue social et de l'activité syndicale, précarité de l'emploi, non-respect des normes de santé et de sécurité des travailleurs, non-respect des normes environnementales dans la chimie et le traitement des déchets...
La sous-déclaration des salaires (qui réduit la protection sociale) et les arriérés de cotisations sont récurrentes ; alors que les entreprises demandent des garanties pour leurs investissements, certaines ont fermé en 2011, laissant derrière elles des ardoises de cotisations sociales.</p>
<p>Seule une coalition des acteurs des sociétés civiles et des syndicats peut faire avancer le respect des droits humains par les multinationales.
Les obstacles à surmonter sont immenses : il faut lutter contre la corruption (c.a.d le lien entre le monde des grandes entreprises et celui des politiques), mettre en place la protection des citoyens par l'état et sensibiliser les travailleurs à leurs droits.
« Il est urgent d'éduquer les jeunes travailleurs à leurs droits et se garder de toute compétition entre les travailleurs du Nord et du Sud !» insiste le responsable de la Nouvelle initiative syndicale en Inde.
En Tunisie, la menace sur le droit de grève est réelle. Pourtant, sous la pression de la société civile, des grèves ont eu lieu. Résultats : des progrès ont été obtenus, mais des entreprises sont parties, laissant leurs travailleurs sans emploi et l'État a fait pression pour que cessent les grèves comme préalable à toute discussion.
Pour résumer : une mondialisation juste ne peut advenir que grâce à la mobilisation conjointe de tous les acteurs : syndicats, défenseurs des droits de l'homme, juristes, collectivités locales, élus parlementaires, ONG et société civile capables de porter du plaidoyer et cela dans une démarche transnationale concertée.</p>
<p>L’appel est lancé !</p>
<p>par Maryse Fischer, bénévoles de Bourgogne Franche Comté et membre du réseau thématique RSE</p>Les oasis de Tunisie, un patrimoine mondial menacé : enjeux et perspectives de développementurn:md5:34ef33640995fbe6fde67513ff6528732015-04-03T11:57:00+02:002015-04-03T12:01:18+02:00CCFD-Terre SolidaireEN MARGE<h5>Le Forum Social Mondial permet aussi de mettre en lumière des réalisations concrètes et locales de développement.</h5>
<p>L'association de sauvegarde de l'oasis de Chenini (ASOC, liée au réseau associatif de développement durable des oasis <a href="http://www.raddo.org/" title="RADDO">RADDO</a>, créée en 1995, soutenue par le CCFD-Terre Solidaire, en fait la preuve.</p> <p>La grande oasis de Gabès, véritable paradis au début du XXe siècle, riche d'une culture tri-étagée (palmiers, fruitiers et maraîchage), abondamment irriguée par des sources, est maintenant morcelée pour des raisons d'urbanisation et de raréfaction des ressources en eau. La pluviométrie insuffisante et la disparition des sources due au pompage excessif (jusqu’à 25 000 m³ par jour), par le groupe chimique tunisien (GCT, installé en 1972), ont conduit les paysans à l'abandon des petites parcelles. Non cultivés, les sols se chargent en sel et le désert avance.</p>
<p>L'oasis de Chenini, «la résistance », renaît dans son activité agricole et devrait permettre à terme de faire vivre les 15 000 habitants de ce village.
Au programme de cette renaissance : replantation de palmiers, production de semences locales et réintroduction de fruitiers, compostage permettant une agriculture biologique, diversification des pratiques (élevage et apiculture), construction de barrages, remise en état des canalisations et enfin échanges de bonnes pratiques avec des associations du Tchad, du Niger et de Lyon.
Pour que cette activité soit lucrative et attire des jeunes, il faut encore valoriser les produits, les dattes locales en particulier, moins prisées que les dattes Deglet Nour et développer un artisanat. Une coopérative féminine est en projet, car ce sont les femmes qui sont garantes du maintien de l'oasis de Chenini.</p>
<p><img src="https://blog.ccfd-terresolidaire.org/fsmtunis2015/public/OASIS/.Benevoles_a_chenini_m.jpg" alt="Benevoles_a_chenini.JPG" title="Benevoles_a_chenini.JPG, avr. 2015" />
Au centre Noura Belmsaguen, volontaire (cad bénévole) à l'ASOC et au RADDO
Erika de Nouvelle Calédonie et Lucie André (MRJC) qui ont participé à un chantier de jeunes à Chenini.</p>
<p>Un appel est lancé pour des partenariats accrus avec la société civile et avec l'Université de Tunis pour la réussite du renouveau de l'oasis.
Bref, un projet de développement, conçu par les populations locales dans la solidarité internationale et ayant un impact positif sur les plans économique, social, humain et environnemental.</p>
<p><img src="https://blog.ccfd-terresolidaire.org/fsmtunis2015/public/OASIS/.SAGE_CHENINI_m.jpg" alt="SAGE_CHENINI.JPG" title="SAGE_CHENINI.JPG, avr. 2015" />
Un « sage » de l'oasis de Chenini, gardien des valeurs de l'oasis.</p>
<p>de Maryse Fischer, bénévole de Bourgogne France Comté, du réseau thématique RSE</p>Une belle cure de jouvence pour l'engagement citoyen !urn:md5:d0e3220e556790528cc70133e2ae79762015-03-29T12:12:00+02:002015-03-29T12:12:00+02:00CCFD-Terre SolidaireEN DIRECT DU FSM<h5>Les premières heures du FSM ont permis de prendre la mesure de cet événement, et de prendre conscience de son hétérogénéité, de son effervescence et de ses particularismes.</h5> <p>Quelques soient les activités suivies, l'impression prédominante semble être la nécessité de retrouver des acteurs qui partagent les mêmes préoccupations et des luttes communes en vue de renforcer nos propres engagements et nos convictions personnelles. Après la prise de paroles fortes d'un leader algérien anti-gaz de schiste, de témoignage concret d'un paysan mauritanien sur l'agro-écologie, nous assistons à des applaudissements nourris, démontrant le besoin vital pour les participants du forum de se remobiliser et de trouver un sens à son engagement.</p>
<p><img src="https://blog.ccfd-terresolidaire.org/fsmtunis2015/public/FSM_2015/.DSCN4160_m.jpg" alt="DSCN4160.JPG" title="DSCN4160.JPG, mar. 2015" /></p>
<p>L'aspect déstructuré du forum, qui déstabilise lors des premiers pas au sein de l'université El Manar, laisse place progressivement à une meilleure compréhension du mouvement et de la dynamique FSM, qui invite à la poursuite de nos mobilisations.
Se perdre dans les dédales du campus, assister à des interventions sans traduction, être frigorifié dans des amphis fait désormais parti du quotidien. Plus important, ce forum permet de connecter des organisations et des luttes de différentes régions du monde, et de bâtir des ponts entre les nombreuses thématiques traitées. Les interventions font en effet souvent écho à d'autres ateliers passés, faisant dès lors émerger de nouveaux axes de réflexion et de nouvelles perspectives de mobilisation. Les nombreuses discussions et témoignages autour du changement climatique et de la COP 21 font ainsi régulièrement référence aux notions de migrations, d'extractivisme, de justice sociale, du rôle des multinationales, et plus globalement du modèle de développement. Cette interconnexion et cette convergence de luttes renforce la nécessité d'une remise en question du système dans son ensemble, et d'un partage des expériences et des mobilisations pour amplifier ces dernières.</p>
<p><img src="https://blog.ccfd-terresolidaire.org/fsmtunis2015/public/FSM_2015/.DSCN4088_m.jpg" alt="DSCN4088.JPG" title="DSCN4088.JPG, mar. 2015" /></p>
<p>Les ateliers donnent une ouverture particulière sur la réalité et les enjeux des pays du Sud, dont nous avons moins conscience, et qui mettent en lumière certaines divergences de point de vue, tels que ceux autour du changement climatique. Participer à ce FSM permet de prendre part à ce mouvement global de réflexion et d'actions en vue d'essaimer.</p>
<p>Une belle cure de jouvence pour l'engagement citoyen !</p>
<p>par Bertrand Lagarde Ile de France, membre du réseau thématique RSE</p>Les femmes travailleuses dans le secteur textile : de la précarité du travail à l’exclusionurn:md5:829214a2cbd2a5a9be771ed2e646d00f2015-03-28T08:59:00+01:002015-04-03T16:42:53+02:00CCFD-Terre Solidaire <p>Troisième part du PIB dans l’industrie tunisienne, le secteur textile emploie 200 000 travailleurs (dont 80% de femmes) en Tunisie. Monastir (centre-est), regroupe une grande partie des usines. Le FTDES de Monastir (Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux), partenaire du CCFD-Terre Solidaire, a réalisé une enquête auprès de 220 femmes licenciées abusivement lors des fermetures d’usines. Les constats sont alarmants : conditions de travail non adaptées, maladies récurrentes, salaire indécent, prise en charge rare par la sécurité sociale… Tout cela dans un contexte extrêmement précaire. Très peu d’entre elles étaient titulaires, alors que certaines travaillaient depuis 20 ans dans l’usine. Lorsque des licenciements interviennent, comme cela se développe depuis 2005, les femmes passent d’une précarité à une véritable exclusion, sans revenu et sans espoir de retrouver un emploi après 40 ans.</p>
<p>Alors qu’elles imposent des délais de production et des coûts insoutenables à leurs sous-traitants en France et à l’étranger, les grandes marques n’en sont pas juridiquement responsables et ne reconnaissent pas leurs responsabilités.</p>
<p><img src="https://blog.ccfd-terresolidaire.org/fsmtunis2015/public/FSM_2015/.atelier_textile_monastir-4_m.jpg" alt="atelier_textile_monastir-4.jpg" title="atelier_textile_monastir-4.jpg, avr. 2015" /></p>
<blockquote><p>De nombreuses ouvrières des usines textile de la zone de Monastir étaient présentes lors de cet atelier, l'une dénonce le recours généralisé au travail précaire, le mépris des droits des travailleuses et l'impunité des employeurs</p></blockquote>
<p>Les syndicats tunisiens (notamment l’UGTT, union générale des travailleurs tunisiens, principal syndicat), et le collectif l’Ethique sur l’étiquette dont le CCFD-Terre Solidaire est membre, font un travail de plaidoyer à l’échelle tunisienne et internationale. En France, une loi est actuellement à l’étude et devrait voir le jour prochainement.</p>
<p>Par Maelle Colmagne</p>26 mars - Le lien entre migrations et accaparement des terresurn:md5:90d2e00bf57655957348c168e6e5a7932015-03-27T10:45:00+01:002015-03-27T10:59:12+01:00CCFD-Terre SolidaireEN DIRECT DU FSM<p>Parmi les travailleurs migrants beaucoup sont de petits paysans poussés par les logiques du néolibéralisme à quitter leur terre et leur pays. !</p> <p><img src="https://blog.ccfd-terresolidaire.org/fsmtunis2015/public/FSM_2015/.MIGRATION_m.jpg" alt="MIGRATION.JPG" title="MIGRATION.JPG, mar. 2015" /></p>
<p>La <a href="http://ccfd-terresolidaire.org/projets/projets-internationaux/paysans-du-monde-entier-3187" hreflang="fr" title="Via Campesina">Via Campesina</a> est un mouvement paysan international soutenu par le CCFD-Terre Solidaire, son représentant, Michel Faye souligne le lien entre les zones de production intensive, à fort besoin de main d’œuvre et les régions de grande pauvreté rurale, utilisés comme réservoirs de main d’œuvre.</p>
<p>Un paysan sénégalais, responsable d'une organisation locale revient sur la responsabilité des importations européennes subventionnées face à ces paysans dépossédés de leur terre ou ruinés, souvent contraints à l’exil.</p>
<p>Le lien est manifeste entre migrations et accaparement des terres.
Comme le souligne Nicolas Faye, la décision de l’exil est une forme de résistance, les paysans luttent pour survivre. Dans d’autres cas, ils sont conduits à partir à cause de la violence régnant dans leur région ou liée à des états terroristes.</p>
<p>Il est important de voir au-delà de la compassion, que ce sont des gens qui luttent pour survivre.</p>
<p>Par Michel Rouyer</p>Les catholiques s'engagent pour la paix au Moyen-Orienturn:md5:13430c1d3f81886981f08b726ee8c39b2015-03-27T10:14:00+01:002015-03-28T08:47:54+01:00CCFD-Terre Solidaire<p>La délégation diocésaine de Tarbes Lourdes organise un temps quotidien de prière sur la paix en lien avec le FSM.</p> <p>Le récent pèlerinage du Pape François en Terre Sainte, ainsi que la rencontre de prière célébrée au Vatican le 8 juin 2014, avec la présence du Président de l’Autorité Palestinienne et de l’Etat d’Israël, tout cela a rallumé les espérances de paix pour cette région. Ainsi, je vous invite à soutenir par notre prière ces initiatives.</p>
<p>Le Pape François n’a pas cessé d’appeler les Palestiniens et les Israéliens à mettre fin à ce conflit : « que redoublent donc les efforts et les initiatives destinés à créer les conditions d’une paix stable, basée sur la justice, sur la reconnaissance des droits de chacun et sur la sécurité réciproque» (Rencontre avec les autorité palestiniennes , le 25 mai 2014). Il a repris la proposition déjà énoncée par Benoît XVI : « qu’il soit universellement reconnu que l’État d’Israël a le droit d’exister et de jouir de la paix et de la sécurité dans des frontières internationalement reconnues. Qu’il soit également reconnu que le Peuple palestinien a le droit à une patrie souveraine, à vivre avec dignité et à voyager librement. Que la ‘‘solution de deux États’’ devienne réalité et ne demeure pas un rêve » (Cérémonie de bienvenue à l’aéroport international Ben Gurion, le 25 mai 2014). En rappelant l’étymologie hébraïque du mot Jérusalem - « Cité de la Paix » -, le Pape a proclamé son désir et de toute l’humanité : « Que Jérusalem soit vraiment la Ville de la paix ! Que resplendissent pleinement son identité et son caractère sacré, sa valeur religieuse et culturelle universelle, comme trésor pour toute l’humanité ! » (Visite de courtoisie au président de l'Etat d'Israël, le 26 mai 2014).</p>
<p>Dans la rencontre au Vatican, après le voyage et en présence des autorités des deux peuples, le Pape a affirmé la nécessité de mettre toutes les énergies pour aboutir à la paix : « pour faire la paix, il faut du courage, bien plus que pour faire la guerre. Il faut du courage pour dire oui à la rencontre et non à l’affrontement ; oui au dialogue et non à la violence ; oui à la négociation et non aux hostilités ; oui au respect des accords et non aux provocations ; oui à la sincérité et non à la duplicité. Pour tout cela, il faut du courage, une grande force d’âme » (Invocation pour la paix , le 8 juin 2014).</p>
<p>Avec les paroles du Pape François, prions le Seigneur :
Seigneur Dieu de paix, écoute notre supplication ! Nous avons essayé tant de fois et durant tant d’années de résoudre nos conflits avec nos forces et aussi avec nos armes ; tant de moments d’hostilité et d’obscurité ; tant de sang versé ; tant de vies brisées, tant d’espérances ensevelies… Mais nos efforts ont été vains. A présent, Seigneur, aide-nous Toi ! Donne-nous Toi la paix, enseigne-nous Toi la paix, guide-nous Toi vers la paix. (…) Seigneur, Dieu d’Abraham et des Prophètes, Dieu Amour qui nous a créés et nous appelle à vivre en frères, donne-nous la force d’être chaque jour des artisans de paix ; donne-nous la capacité de regarder avec bienveillance tous les frères que nous rencontrons sur notre chemin. Rends-nous disponibles à écouter le cri de nos concitoyens qui nous demandent de transformer nos armes en instruments de paix, nos peurs en confiance et nos tensions en pardon. Maintiens allumée en nous la flamme de l’espérance pour accomplir avec une patiente persévérance des choix de dialogue et de réconciliation. (…) Seigneur, désarme la langue et les mains, renouvelle les cœurs et les esprits, pour (…) que le style de notre vie devienne : shalom, paix, salam ! Amen !</p>L’Observatoire tunisien de l’Economie (OTE) travaille pour que les citoyens se réapproprient l’économieurn:md5:4c72b18d083d00da1329743c5bae85ff2015-03-26T10:06:00+01:002015-03-26T10:38:49+01:00CCFD-Terre SolidaireEN MARGE<p>Dans une société civile en pleine mutation, l'OTE mène une démarche d'éducation populaire et de plaidoyer pour la prise en compte des droits économiques et sociaux dans le processus démocratique.</p> <p>Chafik Ben Rouine et Jihen Chandoul, deux des fondateurs de l’OTE nous présentent leur association. Au départ, pour ces jeunes conscients des enjeux économiques liés à leur pays, il s’est agi de mettre en place un audit de la dette, puis de réagir aux accords FMI-Tunisie, de prendre part aux contre-pouvoirs face à un gouvernement qui accumule les réformes néolibérales sous l’influence des institutions financières internationales.</p>
<p><img src="https://blog.ccfd-terresolidaire.org/fsmtunis2015/public/FSM_2015/.L1010576_m.jpg" alt="L1010576.JPG" style="display:block; margin:0 auto;" title="L1010576.JPG, mar. 2015" /></p>
<p>« La révolution a permis la liberté d’expression et d’association. 7000 associations sont nées en Tunisie depuis 2011 !
La société civile d’après révolution était très axée sur les libertés civiques. Elle a eu un rôle clé dans le processus démocratique, mais les questions sociales, environnementales et économiques étaient peu présentes » lance Chafik.</p>
<p>Dans le processus d’écriture de la nouvelle constitution (votée en 2014), l’OTE était de ceux qui ont fait pression sur les députés pour que les droits économiques et sociaux ne soient pas négligés. Il s’agissait d’une étape clé pour que les mouvements sociaux puissent ensuite appuyer leurs combats sur les articles de cette constitution.</p>
<p>L’OTE travaille également au renforcement du rôle de l’assemblée. L’association soutient également les 20% des parlementaires qui peuvent être considérés comme des contre-pouvoirs. Chafik, Jihen, Leila et la dizaine d’autres membres très actifs décortiquent les projets de lois pour proposer des amendements, analysent les politiques publiques et réalisent un travail de vulgarisation.</p>
<p><strong>Vulgariser les questions économiques pour permettre une implication citoyenne</strong>
« Il y a une très forte demande de formation au décryptage de l’économie », nous assure Jihen, au vu des taux de présence aux formations qu’ils organisent. L’association propose des ateliers auprès d’étudiants ou de journalistes qui travaillent sur des questions économiques. Ils animent en ce moment, dans différentes villes, des ateliers pour comprendre les propositions de budgets publics. L’idée est de permettre aux citoyens de participer localement à la construction des budgets de leurs localités. Le processus démocratique prévoit dans son travail de décentralisation la mise en place d’élections municipales prochainement.</p>
<p>L’OTE créé également des infographies, visuels clairs et simples, qui mettent en évidence « les subterfuges utilisés par le gouvernement pour que seul le profit règne ».
Avec d’autres acteurs, l’OTE réalise un travail de plaidoyer sur différentes questions : justice sociale, lutte contre l’exploitation du gaz de schiste… De plus en plus d’associations locales se mobilisent pour défendre leurs droits.
Une nouvelle étape de la construction démocratique tunisienne est en route, cela prendra du temps et les obstacles sont nombreux. Avec beaucoup de clairvoyance, l’OTE anime, avec des méthodes d’éducation populaire, les questions économiques.</p>
<p>Maelle Colmagne</p>25 mars : Atelier MEDIA : Don't hate the media, be the media – Les Désobéissantsurn:md5:b0ee11a072f8ac02ca46b7cb081ec3c42015-03-26T09:30:00+01:002015-03-26T09:44:27+01:00CCFD-Terre SolidaireEN MARGE<p>Les Désobéissants nous présentent, vidéos à l'appui, l'alter journal qu'ils diffusent deux fois par semaines non seulement sur le web (alterjt.tv) mais également sur un petit créneau d'une chaîne hertzienne de la TNT!</p> <p><img src="https://blog.ccfd-terresolidaire.org/fsmtunis2015/public/FSM_2015/.badge-alter-jt_sq.jpg" alt="badge-alter-jt.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="badge-alter-jt.jpg, mar. 2015" /> Le journal est présenté sous une forme assez classique qui reprend les codes des journaux télévisés du 20h bien connus, à la fois pour servir la crédibilité de l'information et toucher un public le plus large possible. L'Alter-journal répond à une triple volonté de diffusion de l'actualité des luttes et résistances non violentes, de présentations des alternatives existantes et de promotion d'un contre discours.</p>
<p>L'association en autogestion qui regroupe une dizaine de salariés précaires et autant de bénévoles vit essentiellement des fonds qu'alimentent la boutique militante qui commercialise sur le net tee-shirts, badges et autres supports de communication à la désobéissance civile (desobeir.net).</p>
<p>Cette télévision participative d'information permet à tout un chacun, dans le respect de la charte du journalisme, de s'embarquer dans l'aventure du reportage vidéo .</p>
<p>Les autres participants nous font découvrir le média citoyen Fokus21 à Marseille ou encore le web journal grenoblois Le crieur de la Villeneuve. Deux jeunes tunisiens découragés par la fermeture arbitraire de leurs sites suite à la mise en ligne de reportages sur la répression de manifestations contre le chômage dans le sud de la Tunisie trouvent un relais possible auprès de l'Alter journal. Réseaux, plate-formes de partage et autres astuces techniques sont également partagés pour faciliter la diffusion d'une information citoyenne libre.</p>
<p>Océane Peltriaux</p>24 mars : la marche pour la Paix, contre le terrorisme et toutes les formes d’oppressionurn:md5:35c855464089129143066014735fcdfa2015-03-25T15:03:00+01:002015-03-25T18:32:46+01:00CCFD-Terre SolidaireEN DIRECT DU FSM<p>Nous étions nombreux lors de cette marche d’inauguration très symbolique cette année puisque le lieu choisi était le Musée du Bardo.</p> <p>Une pluie battante n’a pas terni notre enthousiasme, nous avons tous ensemble défilé sous le signe de la mobilisation pour la solidarité des peuples du monde entier pour la Paix, contre le terrorisme et toutes les formes d’oppression.</p>
<p><img src="https://blog.ccfd-terresolidaire.org/fsmtunis2015/public/marche_FSM/.DSCN4109_s.jpg" alt="DSCN4109.JPG" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="DSCN4109.JPG, mar. 2015" /><img src="https://blog.ccfd-terresolidaire.org/fsmtunis2015/public/FSM_2015/.L1010626_s.jpg" alt="L1010626.JPG" style="display:block; margin:0 auto;" title="L1010626.JPG, mar. 2015" /></p>
<p>Tous les membres de la délégation du CCFD-Terre Solidaire, rejoints par des militants et des représentants d’ong partenaires ont scandé ensemble « solidarité des peuples du monde entier », « pour une terre solidaire », « droits et dignité ».
Des sourires, des saluts, des poignées de main échangées avec les tunisois, une grande fraternité contre le terrorisme.</p>
<p><img src="https://blog.ccfd-terresolidaire.org/fsmtunis2015/public/marche_FSM/.DSCN4121_s.jpg" alt="DSCN4121.JPG" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="DSCN4121.JPG, mar. 2015" /><img src="https://blog.ccfd-terresolidaire.org/fsmtunis2015/public/marche_FSM/.DSCN4122_s.jpg" alt="DSCN4122.JPG" style="display:block; margin:0 auto;" title="DSCN4122.JPG, mar. 2015" /><img src="https://blog.ccfd-terresolidaire.org/fsmtunis2015/public/marche_FSM/.P3240032_s.jpg" alt="P3240032.JPG" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="P3240032.JPG, mar. 2015" /></p>
<p>Nous étions très encadrés par les services de sécurité.
Nos partenaires tunisiens du FTDES ont tenu à préciser « Nous sommes contre le terrorisme et nous le condamnons fermement mais la lutte antiterroriste ne doit pas servir de prétexte pour le retour de l’oppression, la violation des droits de l’Homme et l’interdiction des mouvements sociaux «</p>
<p>Par Océane Peltriaux et Béatrice Mamdy</p>Lundi 23 mars : Rencontre avec les leaders de l’Observatoire Tunisien de l’Economie, un réseau constitué en 2011 avec de jeunes chercheurs en économie.urn:md5:6190238401eeaebebd9e50c6bb63d3dc2015-03-25T13:51:00+01:002015-03-25T14:07:16+01:00CCFD-Terre SolidaireEN MARGE<p><img src="https://blog.ccfd-terresolidaire.org/fsmtunis2015/public/.DSCN4079_m.jpg" alt="DSCN4079.JPG" style="display:block; margin:0 auto;" title="DSCN4079.JPG, mar. 2015" />En 2013, le FSM à Tunis a permis aux membres fondateurs de l’OTE, de rencontrer d’autres ONG, et ainsi d’ouvrir ses champs d’actions : recherche, plaidoyer, formation, sensibilisation aux enjeux économiques du pays et leur imbrication avec l’environnement mondial. Il travaille à la refonte du modèle de développement tunisien avec des réseaux de citoyens engagés.</p> <p>Parmi les sujets sur lesquels travaille l'OTE, il y a bien évidemment la dette.</p>
<p>En 2011, le G8 réuni à Deauville a décidé d’un cadre de réforme pour les pays arabes en transition. En Tunisie, le remboursement de la dette est le premier poste du budget national (en partie suite aux rachats de ses terres lors de la décolonisation).
Le G8 et les instituions internationales (FMI, Banque mondiale…) se sont mis d’accord sur les réformes structurelles à mettre en œuvre dans la région afin d’aboutir à un accord de libre échange. Ainsi, si l’Etat Tunisien veut continuer à bénéficier de l’appui du fonds à l’assistance technique, il doit faire sauter les derniers verrous de son économie entravant le libre échange. Un projet de loi a été rédigé en 2012 pour réformer la propriété des terres tunisiennes. Jusqu’ici les terres agricoles pouvaient ne pouvaient être détenues que par des personnes physiques tunisiennes.
Le projet de réforme consistait donc à rendre possible l’achat de terres agricoles par des entreprises étrangères. En 2013, le ministère de l’agriculture tunisien s’y est opposé et a apporté une modification au projet de loi initial pour que seules les sociétés tunisiennes puissent être propriétaires.
Or, le code du commerce tunisien stipule que les capitaux des sociétés morales peuvent être détenus à 99 % par des investisseurs étrangers. Le projet de loi est actuellement à l’étude.</p>
<p>Celle-ci ne risque-t-elle pas d’être d’autant plus affaiblie si le projet de loi sur la propriété des terres agricoles est voté ?</p>
<p>Angélique Duchemin et Léa Gasnier</p>Lundi 23 à partir de 18 h : Soirée d'ouverture avec l'ensemble des acteurs du CRIDurn:md5:9e477e1c4fe42894f8a94dec7efd92552015-03-25T08:49:00+01:002015-03-25T14:30:49+01:00CCFD-Terre SolidaireEN DIRECT DU FSM<p>Messaoud Romdhani est l'un des responsables du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), partenaire du CCFD-Terre solidaire et principal organisateur du FSM 2015. Ses propos d'accueil sont à la fois graves et porteurs d'avenir.</p> <p>Le FSM a fortement contribué à l'avancée de la démocratie en Tunisie : dès les années 2000, il a permis aux associations de défense des droits humains et aux syndicats défenseurs des droits sociaux de se rencontrer et de travailler ensemble.</p>
<p>C'est ainsi qu'en 2008, suite au licenciement massif de travailleurs du secteur minier tunisien, syndicats et défenseurs des droits de l'homme se sont rassemblés pour dénoncer le népotisme et la corruption.
C'est cette dynamique qui a permis la révolution de 2011.
Il faut maintenant continuer l’œuvre mise en route, car les attentes ne sont pas encore satisfaites : le chômage et la précarité sont élevés, les prix ont doublé depuis 2011.
Mais la société civile tunisienne est forte, elle sait lutter et elle l'a déjà montré !
« Nous, tunisiens, avons besoin de vous et vous avez besoin de nous, pour continuer la lutte ensemble pour la dignité , la paix et la justice sociale".
Propos recueillis par Maryse Fischer, militante CCFD-Terre Solidaire en Bourgogne France-Comté</p>Ouverture du 4ème forum mondial des médias libresurn:md5:5e023f019d0f76a373d4193643176f712015-03-23T23:13:00+01:002015-03-24T14:00:59+01:00CCFD-Terre SolidaireEN MARGE<p>22 mars : ouverture du 4ème forum mondial des médias libres! (FMML). L'occasion de s'interroger sur la place des médias dans nos sociétés, et sur l'émergence de nouvelles formes de communication, avec l'essor des nouvelles technologies de l'information.__</p> <p><img src="https://blog.ccfd-terresolidaire.org/fsmtunis2015/public/.Said__m.jpg" alt="Said_.JPG" style="display:block; margin:0 auto;" title="Said_.JPG, mar. 2015" /><strong>La crise des médias traditionnels</strong>
Force est de constater que les médias traditionnels sont en crise partout dans le monde avec l'érosion progressive du lectorat (chute des publications, recul de l'âge moyen du lecteur…), qui met en péril leur viabilité économique. On assiste en conséquence à une concentration des médias, sous la coupe du pouvoir économique. Les grands médias deviennent ainsi des communicants, se préoccupant plus d’accroître leurs ventes, que de jouer leur rôle de témoins et acteurs de la vie sociale. Plus grave, certains grands médias développent une vision unilatérale, renforcée par une homogénéisation du langage. Les agences de presse internationales deviennent des réservoirs dans lesquels puisent les différents médias nationaux. Le modèle basé sur des médias de masse, destinés à l'ensemble de la population est dépassé. Celui-ci occulte les visions alternatives, certaines réalités locales, conduisant à une fracture avec des pans entiers de la société, qui ne se retrouvent plus dans le discours médiatique appauvri.</p>
<p><strong>Les médias libres et nouvelles technologies</strong>
L'émergence des nouvelles technologies de l'information et de la communication ouvrent de nouvelles perspectives pour redynamiser la sphère médiatique, et appuyer le travail et les aspirations de la société civile. L'espace mondial que représente Internet permet notamment de tisser des liens horizontaux, fertiles pour l'émergence et la consolidation des sociétés civiles. Cette dynamique chamboule la vision classique de verticalité de la presse. Elle interroge ainsi le rôle et le place des journalistes dans la société.</p>
<p><strong>Vers une charte des médias libres</strong>
Le Forum Mondial des Médias Libres (FMML) a lancé les discussions autour de la rédaction d’une Charte Mondiale des Médias Libres.
Qu’entend-on par « médias libres » ?
Comment trouver une définition commune à tous les pays ?
Cette Charte met l’accent sur le rôle de transformation que peuvent jouer les médias libres dans les sociétés. Des défis extrêmement intéressants ont été soulevés par Said Essoulami (Centre Media Freedom – MENA (Afrique du Nord et Moyen Orient) pour enrichir cette première version de la charte :
Les obstacles juridiques d’abord, car dans de nombreux pays notamment Afrique du Nord Moyen Orient, l’accès des citoyens aux médias libres est entravé.
Des défis d’ordre économique bien sûr : comment assurer une véritable indépendance financière vis-à-vis des Etats et des acteurs privés. Quelles sources de financement alternatives envisager alors ?
Enfin, quel est le rôle des médias libres dans la société et quel engagement vis-à-vis des communautés auxquelles ils s’adressent ?
Said Essoulami met le doigt sur les précisions à apporter concernant les éléments de contexte politiques et économiques dans lequel s’inscrivent les médias libres et les moyens pour atteindre la liberté défendue.</p>
<p>Informations recueillies par Bertrand Lagarde, Léa Gasnier et Maryse Fischer</p>Bienvenue au Forum Social Mondial à Tunisurn:md5:2a0721ecd5e8ad6b4ae132007b6368c92015-03-17T11:49:00+01:002015-03-22T23:07:33+01:00CCFD-Terre Solidaire <p>La présence du CCFD-Terre Solidaire au Forum Social Mondial revêt cette année une importance toute particulière avec la terrible attaque du Musée Bardo. Plus que jamais, nous voulons exprimer notre solidarité avec le peuple tunisien et notre soutien à la société civile tunisienne qui a joué un rôle prépondérant dans la construction de la démocratie dans ce pays. Le Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux (FTDES), partenaire du CCFD-Terre Solidaire et principal organisateur du Forum Social Mondial à Tunis en est un des acteurs majeurs.</p>
<p>Dès demain, retrouvez des nouvelles du lancement de ce grand rassemblement vu à travers les yeux des bénévoles du CCFD-Terre Solidaire. Des articles en direct du FSM, mais aussi des interviews avec nos partenaires de Tunisie, d'Afrique sub-saharienne, d'Amérique Latine, du Moyen-Orient.</p>
<p>A très vite sur notre blog.</p>